Une photo de mon papa et moi à Vancouver en 1992. (Photo: John MacFarlane)

1959

J’ai simplement une petite anecdote à raconter à propos du début de mes études de médecine à McGill, en septembre 1959.

J’avais fait toute ma scolarité à Westmount et mes parents se disaient que ce serait une bonne idée que je fasse mes études universitaires à l’extérieur. Mon père, le Dr K.T. MacFarlane, faisait partie du département de gynécologie de l’Hôpital général de Montréal et était membre de quelques associations américaines de spécialistes. Il a discuté avec ses collègues et de l’avis général, l’Université de Princeton était un bon choix, en raison de son programme préparatoire de médecine de qualité intégré à un programme d’arts libéraux.

Nous avons donc pris la route vers la Nouvelle-Angleterre pour explorer les environs le temps d’un week-end, avec Princeton comme premier arrêt. Pour moi, ce fut le coup de foudre et j’ai dit à mon père qu’il était inutile de perdre notre temps à visiter d’autres campus. Les tests d’habileté scolaire (SAT) n’existaient pas encore, alors une lettre du directeur de l’École secondaire de Westmount suffisait pour que je sois admis. Ces quatre années ont été passionnantes et j’ai finalement obtenu mon diplôme en juin 1959.

J’étais ravi de commencer mes études de médecine à McGill et à l’époque, les nouveaux diplômés devaient entre autres s’inscrire au Collège des médecins du Québec en tant qu’étudiants. J’ai rempli les formulaires et en me présentant à mon rendez-vous, j’ai appris que le Collège, qui ne connaissait apparemment pas très bien Princeton, avait besoin d’évaluer la qualité de mes cours universitaires. On m’a donc demandé d’obtenir la description du programme et mon relevé de notes, et évidemment, j’ai dû demander à mon père une autre contribution monétaire à mon avenir : 155 $, si je me souviens bien. C’est l’une des très nombreuses fois où il m’a dépanné financièrement pendant mes études.

Inutile de préciser que tout cela en a valu la peine et que je ne pourrais être plus fier de mon parcours universitaire. MERCI MCGILL!!!

Clinique d’obstétrique et de gynécologie, 1938. De gauche à droite : Dre Eleanor Percival (assise), Mlle Irene Parker, Dr K.T. MacFarlane, Dr D.W. Sparling, Mlle Jean Macrae, Dr A.D. Campbell (assise), Dr C.V. Ward. Centre des arts et du patrimoine du CUSM, Fonds d’obstétrique et de gynécologie, 2017.0003.04.13 (Visitez l’exposition du 200e anniversaire de l’hôpital général de Montréal https://hgm200.com/.)

 

Retour à la liste de récits

Retour à 200 ans, 200 histoires