L’IÉSS explore l’avenir de la recherche dans le domaine lors d’un événement communautaire et décerne le tout premier prix Catalyst de soutien à la recherche et à l’avancement des connaissances à Aliki Thomas 

À cette époque de grands changements, l’Institut d’éducation en sciences de la santé (IÉSS) s’est résolument tourné vers l’avenir lors d’un événement communautaire qui s’est tenu le 10 mai 2023.  

Plus de 60 scientifiques, étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs, cliniciens et cliniciennes, membres du personnel, philanthropes et alliés se sont réunis au Cercle universitaire de McGill pour entamer un dialogue sur l’avenir de la recherche en éducation en sciences de la santé (ÉSS). Des spécialistes membres de l’IÉSS, du Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg (CSAIS) et du Centre for Education Research and Innovation de l’Université Western nous ont fait part de leurs perspectives.  

Des réflexions sur l’IA à l’empathie en éducation
L’un des temps forts de l’événement a été la table ronde sur l’avenir de la recherche en ÉSS, animée par Linda Snell, M.D., MHPE, membre du corps professoral de l’IÉSS et professeure de médecine et d’éducation en sciences de la santé à l’Université McGill. Les panélistes ci-dessous – leaders d’opinion, scientifiques et pédagogues en milieu clinique – ont participé à une discussion évocatrice et pleine d’entrain :

  • Christopher J. Watling, M.D., MMEd. Ph. D., directeur du Centre for Education Research and Innovation, professeur aux départements de sciences neurologiques cliniques, d’oncologie et de médecine de famille de la faculté de médecine et de médecine dentaire Schulich de l’Université Western et invité de l’IÉSS; 
  • Joanne Alfieri, MMEd, MDCM, vice-doyenne adjointe, Programme d’études, Formation médicale postdoctorale et membre associée de l’IÉSS;  
  • Meredith Young, Ph. D., directrice associée, chercheuse et professeure associée à l’IÉSS; 
  • Gerald Fried, MDCM, vice-doyen, Technologie et éducation pédagogique, directeur du CSAIS, Département de chirurgie, et membre associé de l’IÉSS. 

Le groupe s’est entretenu des occasions et des défis qui se profilent à l’horizon. Il a également plaidé en faveur de recherches sur la façon dont les innovations technologiques (comme l’intelligence artificielle, la pratique virtuelle des soins de santé, les dossiers électroniques et les avancées en matière de simulation et d’éducation en ligne) changeront la prestation des soins et la pédagogie des sciences de la santé.  

Selon les panélistes, les praticiens et praticiennes se doivent d’apprendre leur vie durant, d’avoir un esprit critique et de s’adapter à l’évolution rapide du domaine. La table ronde a par ailleurs souligné l’importance de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, ainsi que l’urgence de former des professionnels et professionnelles de la santé empathiques et de démocratiser les soins. Le groupe a de plus évoqué l’augmentation du nombre d’épuisements professionnels et la nécessité de réfléchir de façon systémique.  

Les leaders de demain sont à l’honneur à l’IÉSS
L’événement a souligné le potentiel de l’IÉSS de façonner l’avenir de la recherche en ÉSS grâce à ses programmes d’études supérieures.  

« Notre communauté compte déjà 10 illustres doctorants et doctorantes, et trois s’y ajouteront en septembre, a déclaré Peter Nugus, Ph. D., directeur associé des programmes d’études supérieures à l’IÉSS. Ces personnes sont exceptionnellement accomplies et sont issues de disciplines et d’horizons très variés. » 

Chaque doctorant et doctorante de l’IÉSS a présenté ses travaux sur une affiche. « Quand je vois les projets auxquels travaillent nos doctorants et doctorantes et nos chercheurs-boursiers et chercheuses-boursières », a observé la directrice de l’IÉSS Elizabeth Anne Kinsella, Ph. D., « j’estime que nous sommes à l’avant-garde dans le domaine et que nous nous approchons de la recherche ouverte en innovation, où la pratique pédagogique alimente la recherche, et vice-versa. » 

Des réalisations ancrées dans les succès antérieurs 

David Eidelman, MDCM, vice-principal (Santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé s’est également exprimé lors de l’événement, avançant qu’en cette ère dynamique, il faut faire preuve d’audace pour faire progresser la recherche en ÉSS. Il a invité l’assemblée à réfléchir à la façon dont leurs recherches peuvent façonner la formation aux professions de la santé.  

Il s’agissait de l’une des dernières allocutions du Dr Eidelman dans le cadre de son mandat de doyen, qui prendra fin le 31 juillet. 

« Cette réussite de l’Institut d’éducation en sciences de la santé incarne le genre de renforcement positif qui accompagne mon rôle, a-t-il déclaré. Merci de m’avoir donné l’occasion de vivre ce grand bonheur. » 

La Pre Kinsella a ajouté : « À titre de doyen, David Eidelman a été un vrai défenseur de la recherche en éducation. Il nous a constamment encouragés à élargir notre portée, à prendre des risques, à faire preuve de créativité et à sortir des sentiers battus. » 

Plus tard, Yvonne Steinert, Ph. D., directrice fondatrice de l’IÉSS et ancienne directrice du Centre d’éducation médicale, a souligné les contributions de la communauté de l’IÉSS et de ses soutiens.   

« Notre avenir est ancré dans les personnes qui se sont consacrées à l’éducation en sciences de la santé et à la recherche dans ce domaine, en mettant leur passion, leur engagement, leur dévouement et leur vision à contribution », a-t-elle affirmé.  

Un nouveau prix pour une membre estimée de l’IÉSS 

La soirée s’est conclue par la remise du tout premier prix Catalyst de soutien à la recherche et à l’avancement des connaissances de l’IÉSS à Aliki Thomas, Ph. D., OT (c), erg., membre associée de l’IÉSS et professeure agrégée à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie. 

Le prix récompense les membres du corps professoral qui ont démontré leur engagement à stimuler, à favoriser et à soutenir la recherche et l’avancement des connaissances en pédagogie des sciences de la santé. Donald Boudreau, M.D., professeur agrégé à l’IÉSS, a souligné en remettant le prix que celui-ci rend hommage à une personne qui « développe notre communauté et se fait notre porte-étendard. » La Pre Thomas estime qu’il s’agit d’un « honneur véritablement formidable ». 

« Je suis membre de l’IÉSS depuis 2011 et j’ai observé personnellement l’engagement de ses membres à faire avancer les connaissances en éducation en sciences de la santé. Ensemble, ses membres forment une vraie communauté de pratique qui a contribué à mes réussites d’innombrables façons. » 

Une période exaltante et transformatrice 

La Pre Kinsella a conclu l’événement ainsi : « De toute évidence, nous traversons une période exaltante et transformatrice pour l’avenir de la recherche en éducation en sciences de la santé. J’estime que l’IÉSS occupe une place privilégiée, aux premières lignes, pour relever les défis de notre époque. 

« Je suis impatiente de voir comment nous continuerons d’élargir la recherche en éducation dans les prochaines années. » 

Pour en connaître davantage sur l’ÉSS à McGill, visitez le site Web de l’IÉSS 

Photos par Owen Egan et Joni Dufour.