L’étudiant en biochimie est le premier lauréat du prix commémoratif pour la recherche biomédicale Ambassadeur Divyabh Manchanda et Gayatri Manchanda 

Le programme subventionné de 15 semaines Accélérateur de recherche biomédicale (ARBM) de McGill permet à des étudiants et étudiantes de premier cycle de travailler avec les scientifiques de renommée internationale de l’École des sciences biomédicales, de l’Institut Lady Davis de recherche médicale, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) ou d’un autre centre de recherche affilié, tout en prenant de l’expérience de travail dans un laboratoire professionnel. Cet été, 17 étudiants et étudiantes de partout au Canada ont participé au programme. 

Nous avons discuté avec Omar As’sadiq, étudiant en biochimie à l’Université de Toronto qui a pris part cette année au programme ARBM de McGill. 

Les études d’Omar comprennent une double spécialisation en biochimie et pathobiologie en plus d’une mineure en immunologie. 

« Ma passion pour la science grandit tous les jours. J’ai très hâte d’entamer ma carrière de scientifique », nous dit Omar. Son objectif est de se servir des connaissances qu’il aura cumulées pour contribuer à la recherche en découverte de médicaments, en particulier pour trouver des traitements novateurs contre le cancer. 

Omar se souvient que c’est la singularité du programme ARBM qui l’a d’abord intéressé. Puisqu’il évolue dans un domaine très compétitif, Omar explique que ses camarades et lui ont souvent du mal à décrocher des postes de stagiaire en recherche qui sont à la fois gratifiants et reliés à leurs domaines d’intérêt. 

« On procède habituellement en envoyant des courriels à froid, explique-t-il. On ouvre le site web d’une faculté et on envoie une tonne de courriels, en espérant une réponse. Cela dit, même si on a une candidature intéressante, les laboratoires où on l’a envoyée ne sont pas nécessairement en processus de recrutement. » 

L’ouverture du programme ARBM, le fait qu’il propose divers domaines de recherche et son emplacement à Montréal sont d’autres facteurs qui ont poussé Omar à poser sa candidature. 

Essentiel pour sauver des vies 

C’est Cecilia Costiniuk, M.D., M. Sc., professeure agrégée à la Division de médecine expérimentale du Département de médecine, qui a supervisé le stage d’Omar. C’était la première fois que ce dernier travaillait au sein d’un laboratoire de recherche en milieu hospitalier (site Glen du CUSM). 

« Le fait que le centre de recherche soit intégré à l’hôpital montre à quel point il est essentiel pour sauver des vies, avance Omar. En recherche clinique, il faut des échantillons de sang, des biopsies et beaucoup d’autres échantillons provenant de patients atteints du cancer. Pendant que les patients reçoivent leur traitement à l’hôpital, toute une équipe travaille en coulisse à améliorer le traitement en question. » 

Reconnaissance par un nouveau prix 

À titre de meilleur candidat de la cohorte 2023 du programme, Omar recevra le tout premier prix commémoratif pour la recherche biomédicale Ambassadeur Divyabh Manchanda et Gayatri Manchanda. 

Le prix commémoratif a été créé par Arnav Manchanda, B. A. (2005), M. A. (2007), ancien directeur associé au développement à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, en l’honneur de ses parents. Ayant lui-même travaillé durant sept ans à recueillir des fonds pour la Faculté, M. Manchanda savait à quel point la création de ce prix serait valorisante. 

« Mes parents croyaient fermement en l’importance de l’enseignement supérieur et en sa capacité de propulser les gens vers la réussite. Ils étaient tous deux titulaires de multiples diplômes, comme bon nombre des membres de ma famille élargie », explique-t-il. 

« Les décès successifs de mes parents m’ont porté à réfléchir à ce qui est important, et la création de ce prix avait beaucoup d’importance à mes yeux, ajoute-t-il. Je considère ce prix comme étant un atout et je me réjouis de soutenir les étudiants et étudiantes du programme ARBM pour les années à venir. » 

Omar souligne : « Le prix m’a fait comprendre que je travaille vraiment dans un domaine qui m’intéresse, et que cette passion est évidente pour les gens qui m’entourent. Je suis très reconnaissant du soutien du donateur. » 

Future carrière en développement de nouveaux traitements 

Omar, désormais un amoureux de Montréal, retourne à Toronto muni d’une précieuse expérience en recherche et d’une résolution renforcée à poursuivre des études supérieures. Après avoir participé au programme ARBM, Omar considère que McGill figure parmi ses premiers choix. 

« J’aimerais être aux premières loges des avancées en médecine personnalisée, explique-t-il. À l’heure actuelle, il faut beaucoup de temps, d’argent et de travail pour en faire bénéficier les patients, mais je ne crois pas qu’il faut que ce soit si difficile d’obtenir les échantillons de patients, de lire leur ADN, de trouver le meilleur traitement pour eux et de procéder à des dépistages efficaces. Ce sont des aspects qui m’intéressent énormément. »