De toute évidence, McGill sait organiser une réception – particulièrement lorsqu’il s’agit de sensibiliser les gens à une importante cause.
Plus de 670 chefs de file de la collectivité montréalaise se sont réunis le 10 juin dernier lors du deuxième Gala de la recherche sur le cancer Goodman de l’Université McGill, une soirée magique de divertissements qui a permis d’amasser 1,15 M$ pour soutenir le Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman (CRCG).
Les fonds recueillis lors de l’événement cravate noire serviront à appuyer les efforts du Centre pour dévoiler les mystères du cancer, une maladie qui, selon les prévisions de la Société canadienne du cancer, touchera environ 186 000 Canadiens uniquement en 2012. Le montant des recettes sera investi pour lancer des projets de recherche, recruter d’éminents chercheurs, acquérir du matériel spécialisé et des installations de base, et créer des bourses d’études et de recherche afin d’aider à former la prochaine génération d’experts.
« Le Gala a donné lieu à une superbe réception et donné l’occasion de célébrer les admirables travaux qui se font au Centre, » a indiqué Rosalind Goodman, B. A. 1963, LL.D. 2011, coprésidente d’honneur du Gala. « Nous avons, ici à McGill, certains des meilleurs cerveaux du Canada qui s’affairent à trouver une cure pour le cancer et nous voulions vraiment que cette soirée soit en leur honneur. »
Elle-même survivante du cancer, Rosalind, et son époux Morris Goodman, LL.D. 2011, ont fait en 2008 un don doté d’un pouvoir transformateur qui a permis de stimuler la recherche effectuée au Centre du cancer de McGill, qui a été rebaptisé Centre de recherche sur le cancer Goodman en guise de reconnaissance. Le premier Gala de la recherche sur le cancer Goodman a eu lieu en juin 2010 et a permis d’amasser plus de 2,5 M$ afin de redynamiser la recherche en cancérologie à l’Université.
Le Dr David Eidelman, M.D., C.M. 1979, vice-principal (Santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine de l’Université McGill, est à la fois reconnaissant et très fier du travail novateur accompli au Centre de recherche sur le cancer Goodman. « Grâce au fantastique soutien de Rosalind et Morris Goodman et de tous nos partenaires des secteurs public et privé, ainsi qu’au leadership que l’on peut qualifier de passionné de Michel Tremblay au cours de la dernière décennie, nous progressons de manière significative dans notre cheminement vers des résultats encourageants, » a-t-il déclaré.
Source : Gary Francoeur pour le McGill Reporter
Traduit en français par la Faculté de médecine de McGill
10 juillet 2012