Chers collègues,
Nous sommes dans le deuxième mois de la grève de MUNACA. En dépit des nombreux plans de contingence mis en place pour le large éventail d’activités et de sites associés à la Faculté de médecine, l’impact de l’absence de 600 collègues se fait de plus en plus sentir. Je vous remercie tous pour vos efforts et votre engagement, et je suis pleinement conscient que nous sommes à la limite de ce qu’il est possible de faire pour continuer à remplir, selon les priorités, notre mission universitaire.
Les défis et les difficultés auxquels nous faisons face s’accroissent à la Faculté, dans les Écoles et le réseau d’hôpitaux affiliés, et sont particulièrement marqués dans le secteur de la recherche, de l’administration de nos nombreux programmes d’enseignement répartis dans la Faculté et nos hôpitaux d’enseignement. Par l’entremise de rencontres avec le Comité des ressources en recherche, les directeurs de programmes de l’externat et de résidence, les directeurs médicaux et d’autres groupes, ainsi que par le biais d’autres mécanismes, nous sommes au fait des défis et des besoins essentiels actuels. Ces renseignements sont acheminés à l’administration centrale de l’Université. De plus, dans la mesure du possible, nous sommes à mettre en place ou à réviser les plans de contingence.
Au cours de la semaine qui vient, le vice-principal exécutif se joindra à nous pour une réunion avec les directeurs de départements et la haute direction de la Faculté, suite à mon invitation, rencontres où ces points seront discutés plus en détail. D’autres rencontres sont également prévues avec les directeurs des ressources humaines de l’Université, où l’on étudiera et évaluera ce qui peut être fait afin d’aborder ces besoins essentiels. Les nombreux enjeux auxquels la Faculté fait face sont transmis à l’administration de l’Université à chaque fois que cela est possible.
Comme nous le savons tous, les négociations entre MUNACA et les représentants de l’Université se poursuivent, sous les auspices d’un conciliateur. Nous espérons un règlement rapide et significatif de ce conflit.
Sincèrement,
Samuel Benaroya, M.D., C.M.
Vice-principal intérimaire (Santé et affaires médicales)