À tous,
Au cours des derniers jours, des messages électroniques ont circulé voulant que la bibliothèque des Sciences de la vie, située au pavillon McIntyre, puisse fermer. Permettez-moi de rectifier les faits.
Tout d’abord, il n’est pas dans nos plans de fermer les portes de la bibliothèque des Sciences de la vie, ni celles de la bibliothèque Osler d’histoire de la médecine, comme le laissaient croire certaines de ces rumeurs. Je n’ai pas approuvé une telle décision. Néanmoins, le contexte budgétaire actuel et l’évolution de la façon dont les membres de la Faculté et les étudiants utilisent les services de la bibliothèque font que nous devons réexaminer la manière dont nous offrons les services de bibliothèque.
Au 21e siècle, l’information est disponible et accessible beaucoup plus rapidement. Ce qui justifie que cette information, particulièrement dans le cadre de l’éducation et de la mission professorale, requiert une expertise particulière, celle des bibliothécaires, dont le rôle et l’importance pour notre établissement s’accroîtront au cours des prochaines années. En revanche, nous savons que l’utilisation traditionnelle de la bibliothèque comme outil de références sur papier est en déclin au fur et à mesure que les sources d’information numériques s’imposent. L’espace présentement occupé par les étagères pourrait possiblement être plus utile pour des rencontres en petits groupes ou pour que les gens puissent se concentrer pour étudier. Par conséquent, plusieurs grandes institutions du Canada et des États-Unis ont apporté d’importants changements dans la manière d’offrir les services de bibliothèque, en s’assurant que les étudiants et les membres de la Faculté aient les outils dont ils ont besoin pour réussir.
Relativement aux compressions budgétaires qui nous sont demandées, il est crucial que nous fassions des choix en vue de protéger les activités essentielles de nos bibliothèques tout en réduisant l’impact sur l’éducation et la recherche. C’est donc dans ce contexte qu’une restructuration des services de bibliothèque m’a été suggérée de manière non officielle. J’ai toujours pensé qu’une fois les propositions préliminaires préparées, nous consulterions les membres de la Faculté et les étudiants afin de nous assurer que nous prenons les meilleures décisions possibles. La Faculté ne procédera pas à une décision sans d’abord avoir consulté les dirigeants, les directeurs de départements et autres représentants-clés.
En fait, cette discussion a plutôt créé une occasion pour nous de revoir nos besoins relativement à cet espace et de redéfinir la meilleure façon d’optimiser ce dernier pour le bien de nos étudiants et de nos travaux de recherche futurs, particulièrement au moment où nous nous apprêtons à implanter des changements, comme dans le cas du nouveau programme de cours. J’attends avec intérêt les consultations, ainsi que vos commentaires en tout temps par courriel au receptsec3605.med@mcgill.ca. Je vous tiendrai au courant au fil des discussions.
N’hésitez pas à communiquer avec moi pour me faire part de vos questions précises ou de vos préoccupations particulières.
David Eidelman, MDCM
Vice-principal (Santé et affaires médicales)
Doyen de la Faculté de médecine
12 avril 2013