C’est avec beaucoup de tristesse que nous annonçons le décès soudain du Dr J. Dick MacLean M.D., FRCPC, MRCP (UK), DCMT (Lond.) Directeur, Centre des maladies tropicales de McGill, professeur agrégé, Département de médecine, Université McGill, le jeudi 22 janvier 2009. Né à Flin Flon, au Manitoba, en 1940, fils du rév. Frank et d’Isobel Fleming MacLean, il manquera beaucoup à son épouse Meta, leurs trois enfants, Jenne (John), Sara (Craig), et James (Nicholas), sa soeur Frances McIntosh (Alastair), ses nièces et neveux, les membres de sa famille et ses amis. Il lègue à sa famille sa bonhommie, sa curiosité sans bornes et son enthousiasme face à la vie et à l’apprentissage. Il a voyagé partout au Canada en faisant ce qu’il aimait – de la voile, du ski et de la randonnée. Après plus de trente ans d’intérêt passionné et d’efforts, il a été reconnu au Canada et à l’échelle internatinoale comme l’une des personnes les plus influentes en médecine clinique tropicale. Il a mis sur pied le Centre des maladies tropicales de McGill et en a fait un centre clinique, de recherche et de laboratoire de premier rang. Au moment d’atteindre l’âge de retraite,au lieu de ralentir ses activités, le Dr MacLean s’améliorait à ce qu’il faisait en répondant aux nombreuses demandes des gouvernements en matière d’avis, en aceptant des invitations à prononcer ds conférences dans les plus prestigieuses écoles de médecine du continent et en publiant des articles dans les grandes publications scientifiques. En 2006, cette expertise a été officiellement reconnue lorsqu’on lui a demandé d’être le président du groupe clinique de l’American Society of Tropical Medicine & Hygiene. Le Dr MacLean se faisait un plaisir de partager ses connaissances encyclopédiques sur les maladies tropicales avec des générations et des générations d’étudiants, de résidents et les membres de son personnel dévoués. La meilleure preuve de son efficacité comme professeur est que presque tous qui ont travaillé avec lui ont au moins songé à poursuivre une carrière en santé internationale ou à pratiquer dans les tropiques. Son influence se fera sentir pendant des décennies à venir par l’entremise de nombreux collègues qu’il a inspirés, non seulement à devenir de meilleurs médecins, mais également à être des citoyens du monde. Des dons commémoratifs peuvent être versés à l’organisme Conservation de la nature Canada, ou à l’organisme de bienfaisance de votre choix.