Première au Canada selon le palmarès universitaire mondial QS pour l’année 2015-2016
Par l’équipe de rédaction du McGill Reporter
Selon le palmarès universitaire mondial QS 2015-2016, McGill obtient le 24e rang au monde et le premier parmi les universités canadiennes.
Pour la 12e année consécutive, McGill figure parmi les 25 meilleures universités au monde selon le Palmarès universitaire mondial Quacquarelli Symonds (QS), établi à Londres, en Angleterre.
Cette année, trois universités canadiennes figurent parmi les 50 meilleures institutions. Il s’agit de McGill (en 24e position), suivie de l’Université de Toronto (34e) et de l’Université de la Colombie-Britannique (50e). Le Canada compte également une université qui figure parmi les 100 meilleures, soit l’Université de l’Alberta (96e).
« En dépit des défis financiers qu’elle est appelée à relever, la communauté mcgilloise déploie d’importants efforts afin de permettre à notre institution de préserver son rang parmi les plus prestigieuses institutions d’enseignement supérieur au monde », a indiqué la principale Suzanne Fortier. « S’il est vrai que les classements ne sont pas une science exacte et que différentes méthodologies mesurent différents critères, on peut néanmoins admettre qu’ils fournissent, au fil du temps, des points de référence utiles quant au rendement d’une institution. La solide position qu’occupe McGill au sein du Palmarès universitaire mondial QS depuis maintes années s’inscrit dans cette perspective. »
L’an dernier, McGill a obtenu la 21e position dans le monde, précédée de l’Université de Toronto, en 20e position. L’Université de la Colombie-Britannique tenait la 43e place.
Selon Ben Sowter, directeur de la recherche de Quacquarelli Symonds, « en raison de la méthodologie encore plus précise employée cette année, quelques universités canadiennes sélectionnées dans le palmarès ont affiché une baisse, comparativement au classement de l’an dernier ». « En revanche, d’un point de vue objectif, le Canada affiche un bon rendement, comptant quatre institutions parmi les 100 meilleures, à l’instar de l’Allemagne, un pays qui compte deux fois plus d’habitants et dont le produit intérieur brut est deux fois plus élevé. »
Le Palmarès universitaire mondial QS établit son classement conformément à quatre piliers – recherche, enseignement, employabilité et internationalisation – et sa méthodologie comporte six indicateurs : réputation à l’égard des activités de recherche (40 %), réputation auprès des employeurs (10 %), ratio corps professoral et étudiants (20 %), citations par membre du corps professoral (20 %), étudiants étrangers (5 %) et corps professoral étranger (5 %).
À compter de cette année, en réponse aux commentaires formulés par la population étudiante et après avoir consulté les membres de son conseil consultatif, Quacquarelli Symonds a adopté une méthode visant à normaliser les données à l’égard des citations qui relèvent des secteurs de la publication et de la recherche, et ce, dans l’ensemble des domaines. Cette modification tient compte du volume important enregistré dans le milieu des sciences de la vie ainsi qu’à celui, quoique dans une moindre mesure, des sciences naturelles. « La nouvelle méthode employée en ce qui a trait au “nombre de citations par membre du corps professoral”, qui se veut une forme de mesure de l’impact des travaux de recherche, a donné lieu à une évaluation plus juste pour les universités dotées d’un profil fort dans les domaines rattachés à un plus faible taux de recherche, ce qui est notamment le cas en arts, en lettres et sciences humaines ainsi qu’en sciences sociales », a précisé Quacquarelli Symonds dans un communiqué de presse.
Les autres palmarès, dont le Times Higher Education et celui publié par le magazine Maclean’s, seront dévoilés au cours des prochaines semaines.
Voir le classement des universités canadiennes selon le palmarès universitaire mondial QS 2015-2016 (en anglais)
Couverture sur le sujet
Radio Canada International (en anglais)