Il fallait une vision, de la passion et de la persévérance pour qu’il prenne vie. Le résultat : d’excellents commentaires de partout.

Les 28 et 29 mai derniers, aux nouvelles résidences de l’Université McGill, près de 200 professionnels de la santé du Québec se sont réunis pour assister au premier Symposium RUIS McGill, sous le thème Un réseau en action.

« Je suis très fier de faire partie de cette collectivité qui est répartie sur sept régions du Québec, » a lancé le Dr David Eidelman, président du RUIS (Réseau universitaire intégré de santé) McGill récemment entré en fonctions, et vice-principal (Santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine de McGill. « Ce territoire du RUIS s’étend sur près des deux tiers de la Province et comprend quelque 1, 8 million de personnes. Pendant près d’une décennie, le RUIS McGill a été un réseau en action, qui a contribué à améliorer l’accès aux soins de santé, à développer des possibilités d’apprentissage, à promouvoir la formation, ainsi qu’à accroître les services et l’expertise en matière de Télésanté. »

Jean Rodrigue, sous-ministre adjoint, Direction générale des services de santé et médecine universitaire, a partagé avec les participants son point de vue sur les avantages du RUIS, sur ses retombées positives et les obstacles auxquels il fera face pendant la séance d’ouverture, à laquelle ont également assisté les dirigeants des principaux hôpitaux d’enseignement de McGill.

Par l’entremise d’ateliers, de panels de discussion et d’exposés, le Symposium du RUIS McGill a été l’occasion de parler des inspirantes initiatives en soins de santé en cours au sein du réseau. Il a ainsi permis l’échange de connaissances, de meilleures pratiques, de forces et d’enjeux. Les partenaires, qui sont venus de partout sur le territoire, ont traité des mesures prises pour lancer des programmes dans des secteurs de la santé essentiels pour toutes les collectivités du RUIS McGill, comme le vieillissement, la santé des enfants, la douleur chronique, l’accident vasculaire cérébral, l’oncologie et la santé mentale.

« Au cours de la dernière décennie, les réseaux universitaires intégrés de santé sont devenus une composante essentielle de notre système de santé. Cette formule, qui associe étroitement les fonctions de soutien à la première ligne, de soins spécialisés, de recherche, de formation et de pratique, donne d’excellents résultats, » a révélé Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, dans son message à l’intérieur du programme. « Il est clair que les RUIS ont suscité de nouvelles collaborations et favorisé une utilisation optimale de ressources et d’expertises de pointe. Nous avons tous pu constater les retombées positives qui s’ensuivent en matière de transfert des connaissances et de maintien des compétences dans les différents milieux. »

La seconde journée du Symposium a été consacrée au travail exceptionnel de l’équipe de Télésanté par l’entremise du Centre virtuel de santé et des services sociaux, un programme axé sur les technologies qui obtient de remarquables résultats en donnant accès aux soins de santé dans des régions ciblées.

« La qualité des exposés sur la Télésanté témoigne de celle du leadership clinique que nous retrouvons dans toutes les régions de notre RUIS. Lorsque nous écoutions chacun des conférenciers, nous sentions vraiment que la Télésanté est en ‘mode séduction,’ pour citer Guy Bergeron de Kuujjuaq, » a révélé Johanne Desrochers, directrice associée de Télésanté du RUIS McGill. « “Nous avons été témoins de la créativité de toutes les régions pour soutenir la transformation de la pratique professionnelle que nécessite Télésanté, allant du lancement d’un tableau de bord et d’indicateurs de rendement à l’émergence de réseaux intra régionaux reliés au réseau de Télésanté du RUIS. On peut résumer l’avenir ainsi, en un mot : ubiquité. »

Selon Rita Ziade, présidente du comité organisateur et chef du bureau du RUIS McGill, on a surpassé toutes les attentes et les commentaires reçus étaient élogieux. Un sondage a permis de constater que 98 pour cent des participants étaient d’avis ou fortement d’avis que le Symposium avait atteint les objectifs escomptés et que 97 pour cent étaient d’avis ou fortement d’avis que le Symposium avait été très bien organisé. Jim Gates, Directeur, Bureau du réseau de santé McGill, a été ravi de constater une telle cohésion parmi le vaste éventail de professionnels qui ne ménagent aucun effort pour répondre aux besoins des régions éloignées.

Nous tenons à remercier, pour leur temps et effort, tous nos conférenciers, ainsi que les organisateurs Rita Ziade, Antoinette Ghanem, Carole Lemieux, James Gates, Johanne Emmanuel et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cette journée.
Pour avoir accès aux exposés du Symposium, veuillez visiter la section Post-conférence au : http://www.medicine.mcgill.ca/symposiumruismcgill/postconf.htm

 

 

4 juillet 2012