Source: AFMC

Le Dr Armand Aalamian, vice-doyen, Formation médicale postdoctorale à la Faculté de médecine de l’Université McGill, a récemment été nommé président du Comité sur l’enseignement médical postdoctoral de l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC). Le Dr Aalamian a répondu à quelques questions pour l’infolettre mensuelle de l’AFMC, faisant part de son point de vue au sujet de l’éducation médicale et de son nouveau rôle.

Vous avez récemment été nommé président du Comité de l’AFMC sur l’Enseignement médical postdoctoral. Quelles sont vos motivations à l’égard de cette fonction?  

L’enseignement médical au Canada connaît actuellement une formidable renaissance. Nous sommes en train de passer à l’enseignement médical axé sur les compétences, un cadre conçu pour répondre aux besoins d’apprentissage individuels des résidents tout au long de leur formation. Nous avons également mis en place un tout nouvel ensemble de normes d’agrément pour les programmes de formation au niveau de la résidence, qui met l’accent sur l’amélioration de la qualité et démontre que nous sommes en mesure de former des médecins hautement qualifiés pour répondre aux besoins des diverses communautés du Canada. En tant que président du Comité de l’AFMC sur l’Enseignement médical postdoctoral, j’espère pouvoir offrir un forum de collaboration significative entre les divers intervenants de l’éducation médicale afin de relever les défis complexes qui se présentent à nous.

Quels sont certains des défis auxquels est confronté l’enseignement médical postdoctoral?

Les défis sont multiples dans le cadre de l’enseignement médical postdoctoral. Les exigences imposées à nos enseignants dans les contextes cliniques et éducatifs sont de plus en plus importantes et, à mesure que de nouveaux systèmes sont mis en place, le temps des enseignants-cliniciens est de plus en plus sollicité. Des ressources financières et humaines supplémentaires sont également nécessaires pour la mise en œuvre et le soutien continu de la formation médicale axée sur les compétences, un processus qui peut s’avérer difficile lorsque plusieurs provinces ont procédé à des coupes importantes dans leurs budgets d’éducation et de soins de santé. Il est également nécessaire de disposer de plateformes informatiques fonctionnelles pour soutenir les systèmes éducatifs de plus en plus complexes.  Le nombre de résidents dans plusieurs spécialités diminue également, ce qui augmente la pression sur les milieux de travail et d’apprentissage. Comment le Comité compte-t-il relever ces défis?

Comment le Comité compte-t-il relever ces défis?

Le rôle du Comité consiste à articuler clairement les défis auxquels est confrontée l’éducation médicale postdoctorale et à fournir le plaidoyer nécessaire pour relever ces défis au niveau national. En entretenant un dialogue avec tous les principaux intervenants de l’éducation médicale, le Comité joue un rôle essentiel en étant la voix nationale de l’éducation médicale postdoctorale.

Qui était votre mentor durant la résidence?

La Dre Alice Benjamin Alice, une gynécologue-obstétricienne qui symbolise la compétence, le professionnalisme, la compassion, l’humanité et l’humilité. Elle est pour moi une source d’inspiration depuis plus de 30 ans.

Quels conseils pouvez-vous donner aux résidents?

Rappelez-vous pourquoi vous avez choisi de pratiquer la médecine en premier lieu, et soyez compatissant, surtout avec vous-même !