Le projet MISI favorise le mentorat, la formation et la recherche axée sur la communauté à L’Institut

Le 30 septembre, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation reconnaît l’héritage des pensionnats et leurs répercussions persistantes sur les communautés autochtones. À L’Institut, cet engagement inclut le projet MISI (Mentorat Intégral pour une Science Inclusive) qui soutient les étudiants autochtones en recherche en santé grâce à des bourses, du mentorat et de la formation. Cet été, deux stagiaires autochtones ont rejoint le programme. Les peuples autochtones représentent environ 5 % de la population canadienne mais comptent pour moins de 1 % des médecins et seulement 3,4 % des étudiants inscrits en sciences biologiques, ce qui illustre la sous-représentation persistante des Autochtones dans les domaines médicaux et scientifiques.

Mis sur pied grâce à un financement du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, MISI vise à créer des occasions pour les groupes sous-représentés en recherche en santé, avec un accent particulier sur les étudiants autochtones et les femmes. Le programme combine bourses, mentorat et formation en leadership, aidant les stagiaires à développer des compétences en recherche tout en favorisant des pratiques scientifiques inclusives.

L’un des lauréats autochtones de cette année est Kane Phillips, membre de la Nation Kanien’kehà:ka (Mohawk) de Kahnawà:ke et étudiant en sciences sociales et en psychologie au collège John Abbott. Il voit son domaine comme une manière de renforcer la santé communautaire : « Les communautés autochtones ont besoin de soutien pour aborder la santé mentale et la revitalisation culturelle, et je veux m’assurer que leurs perspectives soient prises en compte », a-t-il expliqué.

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