Des stagiaires du programme RCNI sont reconnus pour l’excellence de leurs travaux de recherche et pour l’obtention de bourses à l’issue de concours.

L’Institut souligne avec fierté les réalisations remarquables de plusieurs stagiaires du Programme en réparation du cerveau et en neurosciences intégratives (RCNI). Ces chercheuses et chercheurs émergents ont récemment reçu une bourse ou un prix prestigieux au soutien de leurs travaux innovateurs. Ces distinctions mettent en lumière l’excellence de leurs qualités personnelles et la vigueur de l’environnement du programme RCNI.

« Les bourses et les prix qu’ont récemment reçus nos scientifiques émergents témoignent du calibre exceptionnel des stagiaires du Programme RCNI, déclare Jesper Sjöström, Ph. D., chef (par intérim) de ce programme. Leur succès est non seulement un gage de leur talent et de leur dévouement sur le plan individuel, mais aussi de la force de notre environnement, axé sur la collaboration et sur l’interdisciplinarité. »

Les stagiaires suivants illustrent bien la diversité et les retombées de la recherche en cours dans les nombreux laboratoires du programme :

Julie O’Reilly, étudiante au doctorat, en poste dans le laboratoire de Charles Bourque, Ph. D., a reçu une bourse de doctorat décernée par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS). Cette bourse, octroyée à l’issue d’un concours, soutient les travaux de recherche de Julie O’Reilly, portant sur la manière dont les traumatismes crânio-cérébraux affectent les systèmes d’équilibre des fluides corporels. Les recherches de cette scientifique se concentrent sur les mécanismes neutres sous-jacents à l’homéostasie des fluides à la suite d’un traumatisme crânio-cérébral — domaine d’une pertinence clinique importante pour l’amélioration des résultats des patientes et des patients.

Shawniya Alageswaran, stagiaire dans le laboratoire de Jesper Sjöström, a reçu une bourse de doctorat du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies. Ses travaux de recherche explorent la plasticité du système nerveux en ayant recours à une combinaison de techniques de stimulation fondées sur l’électricité et sur la lumière. Cette bourse va soutenir les travaux de doctorat de Shawniya Alageswaran en cours et vont l’aider à approfondir son étude des mécanismes des fonctions et de l’adaptabilité des synapses.

Meghan Appleby, qui travaille aussi dans le laboratoire de Jesper Sjöström, a reçu une bourse des Instituts de recherche en santé du Canada, au titre du Programme de bourses d’études supérieures du Canada au niveau de la maîtrise, pour son projet intitulé « Neocortical Microcircuit Changes Associated with Fragile X Syndrome ». Ayant recours à l’optogénétique et à l’électrophysiologie, Meghan Appleby poursuit, dans un modèle murin, des recherches sur l’altération des microcircuits neuronaux de cette cause génétique importante de la déficience intellectuelle et du trouble du spectre de l’autisme.

Airi Watanabe a reçu la bourse Salvatore-Carbonetto, qui reconnaît les réalisations remarquables d’une étudiante ou d’un étudiant de cycle supérieur du Centre de recherche en neurosciences. Faisant partie du laboratoire de Jesper Sjöström, sa recherche doctorale se concentrent sur les astrocytes — les cellules gliales qui jouent un rôle crucial dans la plasticité synaptique. Ses travaux visent à découvrir l’interaction des cellules gliales avec les neurones renforçant ou affaiblissant les connexions synaptiques pendant le processus d’apprentissage.

Elia Painchaud-Lakatos, autre membre du laboratoire de Jesper Sjöström, a reçu deux bourses de maîtrise, soit celle des Instituts de recherche en santé du Canada et celle du FRQ-S pour son projet intitulé « Miswiring of Visual Cortex Microcircuits in Dark-Reared Mice ». Ayant recours à une technique avancée, appelée cartographie optique, Elia Painchaud-Lakatos effectue des recherches sur l’incidence de l’absence d’informations visuelles sur les connexions dans le cerveau au cours des premiers stades du développement — étude qui pourrait documenter de futures stratégies visant la restauration de la vision.

Christina Chou a reçu un prix Cerveau en tête, décerné conjointement par les Instituts de recherche en santé du Canada et par l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies — ce prix reconnaît les travaux de recherche de stagiaires en neurosciences, en santé mentale et en toxicomanie ayant des retombées importantes — pour développer la cartographie optique. Cette technique rapide, de haute précision, vise à étudier les connexions synaptiques dans le cerveau. Christina Chou travaille dans le laboratoire de Jesper Sjöström, où ses recherches ont révélé de nouveaux principes relatifs aux connexions neuronales dans le cortex visuel. Elle a dirigé ces travaux dans le cadre de son doctorat à l’Université McGill; elle travaille maintenant comme rédactrice de textes médicaux au sein de l’agence d’éducation médicale liV.

Max Kowalczyk a reçu une bourse de doctorat du Fonds de recherche du Québec – Santé; cette bourse vise à soutenir ses travaux de recherche dans le laboratoire de Wei-Hsiang Huang, Ph. D. Dans le cadre de son projet de doctorat, Max Kowalczyk effectue des recherches sur la manière dont la voie de signalisation TSC2-mTORC1 régule le développement et la fonction de populations neuronales spécifiques dans le cerveau.

Nous offrons nos plus sincères félicitations à ces sept stagiaires remarquables pour leurs succès récents. Leur dévouement et leurs réalisations contribuent à l’avancement de la mission du programme RCNI et mettent en lumière la culture de formation dynamique de L’Institut.