Un an s’est écoulé depuis que les hôpitaux d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin aux quarts de 24 heures des résidents en médecine interne ; le transfert de l’information sur les patients entre les quarts de jour et de nuit semble être le plus grand défi auquel le nouveau système fait face, révèle le chef du programme.

Qu’ils soient pour ou contre le nouveau système, les médecins disent que ce système requiert plus de transferts d’information, ce qui entraîne la possibilité de plus d’erreurs dans l’échange d’information.

Mais le Dr Tom Maniatis, directeur du programme de formation en résidence en médecine interne de l’Université McGill, dit que le nouveau système va bien et qu’il a reçu des commentaires positifs – malgré une certaine résistance, au début, de la part de médecins qui ont eu de la difficulté à délaisser l’ancien système. « En général, nous trouvons que les résidents sont plus reposés et sont mieux disposés à apprendre, » a révélé le Dr Maniatis. «Lors des quarts de jour, nous constatons que la continuité des soins s’est améliorée, que le milieu est plus stable et qu’il y a moins de fragmentation. »

(Source: Montreal Gazette)
À lire ►