Par Laurence Miall
Pour la première fois dans l’histoire de McGill ainsi que dans celle du Canada, l’étape de transition entre la classe et la pratique clinique pour les étudiants en physiothérapie et en ergothérapie a été soulignée lors d’un événement spéciale – la cérémonie inaugurale du porte-nom de l’École de physiothérapie et d’ergothérapie. Les étudiants en troisième année se sont réunis à l’amphithéâtre Palmer Howard pour recevoir leur porte-nom qu’ils porteront tout au long de leurs stages cliniques. Ils ont reçu des mots d’encouragement ainsi que des conseils de la part d’invités, de membres du corps professoral et d’autres étudiants.

La cérémonie inaugurale du porte-nom de l’École de physiothérapie et d’ergothérapie. Photo: Dr. Philippe Archambault

La Dre Annette Majnemer, directrice par intérim de l’École de physiothérapie et d’ergothérapie, a souligné l’importance du porte-nom : « Votre porte-nom représente qui vous êtes, comme personne avec des forces et qualités qui vous sont propres et que vous apportez à la profession; il représente le professionnel que vous devenez, confirmant ainsi aux autres votre respect de l’éthique et du professionnalisme; et il vous identifie comme un étudiant de l’Université McGill, ce qui témoigne du niveau élevé ainsi que de la rigueur de votre formation académique. »

Mme Mary-Ann Dalzell, pht, M. Sc., associée en recherche clinique pour le programme des jeunes adultes du Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie à Montréal, a traité du sujet du professionnalisme. « La poursuite de l’excellence est la qualité prédominante de tous les professionnels et signifie un engagement complet envers les soins aux patients et à l’avancement de votre profession », a-t-elle révélé. Elle a encouragé les étudiants à poursuivre l’apprentissage tout au long de leur vie, à toujours être en quête de connaissances et à conserver leur esprit de curiosité envers les découvertes.
La cérémonie inaugurale du porte-nom de l’École de physiothérapie et d’ergothérapie. Photo: Dr. Philippe Archambault

Mme Kathleen Montpetit, erg., M. Sc., directrice du département de physiothérapie et d’ergothérapie et coordonnatrice, recherches cliniques, à l’hôpital Shriners de Montréal, a parlé du travail essentiel que peuvent exécuter les thérapeutes en tant que cliniciens-chercheurs. Elle a évoqué la philosophie du « laboratoire au chevet » pour lequel McGill est réputée. « Je suis convaincue que nous, les thérapeutes, sommes bien placés pour être des cliniciens-chercheurs », dit-elle. « Nous sommes formés à bien observer et à bien écouter. Nous voyons plusieurs étapes chez nos patients : la chute, les progrès, le plateau nous entendons leurs frustrations, puis sentons leur acceptation. »
Rebecca Todor, étudiante en ergothérapie, et Pamela Dinunzio, étudiante en physiothérapie , se sont également adressées à l’auditoire, partageant des mots inspirants sur leurs expériences et celles de leurs pairs, en attendant la prochaine étape dans leur voyage.

Le Dr Richard I. Levin, v.-p. et doyen de la Faculté de médecine, a résumé les sentiments du moment. « Cet événement est un saut dans le vaste océan des sciences de la santé, » a-il-dit. « Bien que certaines caractéristiques du voyage soient familières à ceux d’entre nous dont la carrière est déjà bien établie, aucun d’entre nous ne pouvons vous dire à quoi vous attendre lors de votre propre voyage … Il va sans dire que vous allez apprendre énormément. »