Octobre est le mois de l’ergothérapie au Canada. Nous profitons de cette occasion pour souligner le travail exceptionnel des membres de la profession dont le travail est essentiel au prompt rétablissement des patients atteints de la COVID-19. Malgré la charge supplémentaire amenée par la pandémie, les ergothérapeutes poursuivent la formation de nombreux étudiants et étudiantes en ergothérapie dans des hôpitaux affiliés au Centre Universitaire de santé McGill (CUSM). Chaque jour, les enseignant(e)s puisent dans leurs connaissances, leurs habiletés et, surtout, leur amour de la profession pour former ceux qui viendront porter main forte.


Source : CUSM

Le 27 octobre est également la Journée mondiale de l’ergothérapie. En cette journée spéciale, le CUSM salue le travail et l’apport de plus de 60 ergothérapeutes qui travaillent en soins hospitaliers et ambulatoires dans ses hôpitaux. Vingt-deux d’entre eux ont consacré près de 13 000 heures à superviser 56 stagiaires lors de l’année 2019-2020.

Les ergothérapeutes et la crise de la COVID-19
En temps de pandémie, le travail acharné des ergothérapeutes du CUSM, des enseignant(e)s, tout comme l’assiduité des étudiants, est davantage sollicité pour aider les patients atteints de la COVID-19 à se rétablir promptement.

Plusieurs patients atteints de la COVID-19 qui nécessitent un passage à l’hôpital ont besoin de l’assistance de nos ergothérapeutes pour retrouver leurs forces. Les ergothérapeutes du CUSM s’assure de donner le soutien essentiel aux patients pour leur offrir un retour à la maison dans les meilleurs conditions possibles. Par exemple, certains patients ayant été intubés peuvent nécessiter de l’aide pour avaler à nouveau, confortablement et sécuritairement. Pour d’autres, il s’agit de réadaptation pour renforcir des facultés affaiblies par la maladie.

 

Pandémie ou pas, les étudiants en ergothérapies du CUSM ont de multiples possibilités d’apprendre et de s’exercer sur le terrain, dans un milieu de soins complexe au rythme soutenu. Voici six points forts qui rendent l’enseignement en ergothérapie, unique au CUSM :

1. De nombreuses possibilités d’apprentissage.

« Nous avons le privilège de traiter des patients de groupes diversifiés. C’est un milieu idéal pour les étudiant(e)s pour apprendre les différentes spécialisations du métier et pour perfectionner leurs habiletés. En faisant partie intégrante d’équipes multidisciplinaires, elles découvrent les divers rôles de chaque professionnel et comment ils collaborent ensemble en vue d’obtenir les meilleurs résultats. » – Ann Taylor, ergothérapeute retraitée du CUSM, après 40 ans de services.

2. Une approche axée sur le patient.

« En plus de posséder des compétences cliniques hors pair, il est essentiel de faire preuve de flexibilité et d’un réel désir d’aider les autres pour exceller dans la profession.»  – Anne-Marie Brassard, ergothérapeute à l’Hôpital neurologique de Montréal du CUSM, actuellement dans le programme de réhabilitation du cancer au Centre du cancer des Cèdres de l’hôpital Royal Victoria.


 

Le CUSM est fier de compter sur des professionnels qui ont le souci du bien-être de leurs étudiants, de leurs patients et de leurs collègues, comme le rappel ce geste touchant de l’ergothérapeute Jaclyn Stevenson, auprès d’un patient atteint de la COVID-19. C’est ici que réside entre autres la force des ergothérapeutes du CUSM et de leurs étudiant(e)s : un côté humain et altruiste, même lorsque les temps sont difficiles.

3. La créativité et le dynamisme, des qualités indispensables.

« Chaque cas étant unique, il faut user de créativité pour déterminer la meilleure stratégie à adopter avec chaque patient. Ainsi, les étudiants(e)s ont l’opportunité d’expérimenter de nouvelles idées sur le terrain. » – Mireille Boulos, ergothérapeute en psychiatrie au programme transitionnel de jour de l’Hôpital général de Montréal du CUSM.

Ce sont des qualités d’autant plus essentielles car les ergothérapeutes doivent constamment innover pour faire face aux conditions sans précédent amenées par la crise de la COVID-19.

4. Une pratique fondée sur la recherche.

« Nous intégrons la pratique fondée sur la recherche afin de donner les meilleurs services. Nous offrons à nos étudiant(e)s des formations axées sur les recherches les plus récentes qui nous permettent d’établir nos pratiques. »  – Karen Falcicchio, ergothérapeute au CUSM et coordinatrice associée de formation en enseignement clinique et chargée de cours à l’Université McGill

5. Apprendre des étudiants.

« Nous cherchons constamment des moyens d’améliorer notre pratique. Les étudiant(e)s nous transmettent les recherches les plus récentes en ergothérapie et leurs idées originales. C’est pourquoi l’enseignement est si enrichissant! »  – Katrina Ballerini, ergothérapeute à l’Institut Allan Memorial du CUSM.

6. Enseigner… à enseigner!

« Nos patients doivent se sentir soutenus et écoutés, ils doivent comprendre leur maladie et trouver les meilleurs moyens d’y faire face. Leur éducation est donc essentielle.  Nous enseignons aux étudiant(e)s à enseigner aux patients diverses méthodes qui assurent leur sécurité et qui optimisent leur autonomie. Rien ne fait plus plaisir que d’entendre que nous avons « Vous avez changé ma vie ». » – Beth Robertson, ergothérapeute au département de consultations externes de l’Hôpital neurologique de Montréal au CUSM.

« C’est incroyable de penser que l’ergothérapie a vu le jour en 1938 dans nos hôpitaux. Bien des choses ont changé depuis, mais la passion de nos ergothérapeutes pour le bien-être de leurs patients, de leurs collègues et de l’établissement est quant à elle tout aussi vibrante, même lorsque les temps sont plus difficiles. Ils apportent une contribution exceptionnelle à chaque unité, équipe et clinique. » – Kashif Baig, gestionnaire du département d’ergothérapie des sites adultes du CUSM.

 

De gauche à droite : Les ergothérapeutes, Kendra Berry, Kristin Dagenais, Tanvir Dhoot, Laura Schenk, Jaclyn Stevenson, Kelly Epstein, Mai Christine Nguyen, Kelly Race et Kashif Baig, gestionnaire du département d’ergothérapie des sites adultes du CUSM.

 

 

Le 28 octobre 2020