Bien souvent, un tel diagnostic déclenche un changement dans le mode de vie. L’annonce de troubles cardiovasculaires, qu’il s’agisse d’une maladie cardiaque ou du diabète, s’avère une motivation fréquente pour augmenter l’exercice physique, en vue d’améliorer la santé à long terme. Toutefois, le taux d’augmentation de l’exercice physique après le diagnostic varie considérablement d’une personne à l’autre.
Dans une récente étude, Le Neuro (Institut-Hôpital neurologique de Montréal) de l’Université McGill en explique les raisons. Afin de savoir ce qui motive une modification de l’activité physique après un tel diagnostic, les chercheurs ont analysé, au moyen de l’apprentissage automatique, les données de 295 adultes de plus de 60 ans dans l’UK Biobank, après un diagnostic de maladies cardiaques et vasculaires. Ces données leur ont fourni des scintigraphies cérébrales et des réponses aux enquêtes sur la santé et aux questionnaires sur le contexte social.
Ils ont ainsi remarqué, chez les personnes qui augmentaient leur niveau d’activité physique à long terme après un tel diagnostic, deux facteurs expliquant le maintien d’habitudes saines : un accès facile aux espaces verts et un soutien social important.
