Des chercheurs de l’IRCM découvrent un mécanisme qui pourrait améliorer le traitement de la grippe ainsi que des lymphomes et des leucémies

De gauche à droite : Javier M. Di Noia, Astrid Zahn, Ludivine Litzler, Stephen P. Methot
De gauche à droite : Javier M. Di Noia, Astrid Zahn, Ludivine Litzler, Stephen P. Methot

Une nouvelle étude par des chercheurs en immunologie à l’IRCM dirigés par Javier M. Di Noia, Ph. D., (professeur associé au Département de médecine (Division de la médecine expérimentale) de l’Université McGill) met en lumière les mécanismes affectant l’AID, un enzyme essentiel pour la réponse immunitaire. Cette percée scientifique, publiée dans le plus récent numéro de la revue The Journal of Experimental Medicine, pourrait éventuellement améliorer les façons de traiter la grippe, ainsi que les lymphomes et les leucémies.

Les chercheurs étudient un groupe de globules blancs, nommés lymphocytes B, dont la principale fonction est de produire des anticorps pour combattre les infections. Plus précisément, ils se concentrent sur un enzyme connu sous le nom AID, ou activation-induced deaminase, qui se trouve dans les cellules B.

 
« L’AID est requis pour une réponse d’anticorps efficace. Cependant, un niveau élevé d’AID peut avoir des effets néfastes et mener à certaines mutations cancérigènes. L’objectif est de trouver le niveau idéal d’AID pour maximiser la protection qu’il fournit au corps tout en réduisant le risque de dommages qu’il peut causer aux cellules » a expliqué le Dr Di Noia, directeur de l’unité de recherche sur les mécanismes de diversité génétique à l’IRCM.