Lors de la cérémonie de remise des Prix du doyen de médecine au pavillon McIntyre, juste avant la collation des grades en sciences de la santé sur le campus principal, le mardi 31 mai dernier, le Bulletel a rencontré le vice-principal (Santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine, le Dr Richard I. Levin, pour lui demander de nous parler un peu de son expérience à la barre de la Faculté et de ce qu’il entrevoyait pour la promotion de 2011.
Le Bulletel : Quelles sont vos réflexions sur cette journée de collation des grades 2011, Dr Levin ?
Dr Levin: Je désire simplement dire que ces 5 années ont été extraordinaires. Cela a été une grande aventure pour mon épouse Jane et moi-même. Tout ce que nous avions pensé de McGill s’est avéré vrai. Les membres du corps professoral, les étudiants et le milieu de McGill ont des connaissances tellement riches et gratifiantes ; cela a été une période exceptionnelle. Les choses n’auraient pas pu être mieux et en réfléchissant au prochain chapitre, nous avons eu cette merveilleuse expérience que plusieurs n’ont pas eu la chance de vivre et nous en sommes très reconnaissants. Nous sommes venus de la ville de New York. Nous avons passé la grande partie de notre vie adulte à la ville, à la NYU et à Cornell. Nous sommes arrivés ici en 2006 pour prendre ce mandat – ce qui était tout un défi – un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle institution, une nouvelle langue, un nouveau système de santé – tout s’est passé comme prévu, et bien plus.
Le Bulletel : À cette cérémonie de remise de prix, les familles, les amis et les invités ont célébré les nouveaux diplômés de la promotion de 2011; maintenant, qu’entrevoyez-vous pour eux ?
Dr Levin: Osler avait une approche envers l’éducation médicale qui était très en avance sur son temps – on parle d’il y a 100 ans – et nous nous sommes chargés de moderniser son approche, de tabler sur l’un de ses principes les plus fondamentaux : que le patient soit au cœur de tout ce que vous faites en éducation médicale. Mais, cette fois, nous l’élargissons, nous l’amenons à un niveau plus intime, afin que le médecin qui traite le patient comprendra cette personne d’une toute nouvelle façon, d’après l’héritage génomique que le patient apporte au bien-être et à la maladie.
Pour la première fois de l’histoire, le médecin aura la responsabilité géniale de comprendre ce qu’est vraiment cet héritage génétique, et de tenter d’aider le patient au cours de son cheminement de bien-être et de prévention moléculaire. Ce groupe vivra cette aventure.
Dr Levin: Les étudiants n’ont jamais déçu. Ce sont les meilleurs et les plus brillants. Il est très difficile d’être admis à la Faculté de médecine ou à ses Écoles comme étudiant, et ils nous arrivent tous avec des réussites extraordinaires. Même les plus jeunes qui viennent directement du CEGEP ont fait des choses renversantes aux prémices de leur vie, et ils ont des attentes extraordinaires. Notre boulot consiste à ne jamais les décevoir, à nous assurer de leur donner les bases en sciences qui constituent le langage de la médecine, mais aussi à les laisser imaginer le plus possible à quoi pourrait ressembler leur vie. Dans ce groupe, nous aurons d’excellents érudits et scientifiques, d’excellents médecins – qui pratiqueront toute leur vie et s’occuperont de nous, membres du corps professoral et du personnel qui vieillissons.
Le Bulletel : Avez-vous un dernier message à adresser à ces nouveaux médecins ?
Dr Levin: J’ai toujours senti passionnément que la médecine et l’éducation en sciences de la santé comptaient pour beaucoup dans l’avancement de la société, et cette classe a adhéré entièrement à cette idée. Je m’attends à beaucoup, beaucoup de choses de cette classe de médecine, de nos étudiants, des étudiants en maîtrise et au doctorat en sciences infirmières, en physiothérapie et ergothérapie et des sciences de la communication humaine, et je les félicite tous très chaleureusement.
Lisez davantage sur les finissants de 2011 ►Lors de la cérémonie de remise des Prix du doyen de médecine au pavillon McIntyre, juste avant la collation des grades en sciences de la santé sur le campus principal, le mardi 31 mai dernier, le Bulletel a rencontré le vice-principal (Santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine, le Dr Richard I. Levin, pour lui demander de nous parler un peu de son expérience à la barre de la Faculté et de ce qu’il entrevoyait pour la promotion de 2011.
Le Bulletel : Quelles sont vos réflexions sur cette journée de collation des grades 2011, Dr Levin ?
Dr Levin: Je désire simplement dire que ces 5 années ont été extraordinaires. Cela a été une grande aventure pour mon épouse Jane et moi-même. Tout ce que nous avions pensé de McGill s’est avéré vrai. Les membres du corps professoral, les étudiants et le milieu de McGill ont des connaissances tellement riches et gratifiantes ; cela a été une période exceptionnelle. Les choses n’auraient pas pu être mieux et en réfléchissant au prochain chapitre, nous avons eu cette merveilleuse expérience que plusieurs n’ont pas eu la chance de vivre et nous en sommes très reconnaissants. Nous sommes venus de la ville de New York. Nous avons passé la grande partie de notre vie adulte à la ville, à la NYU et à Cornell. Nous sommes arrivés ici en 2006 pour prendre ce mandat – ce qui était tout un défi – un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle institution, une nouvelle langue, un nouveau système de santé – tout s’est passé comme prévu, et bien plus.
Le Bulletel : À cette cérémonie de remise de prix, les familles, les amis et les invités ont célébré les nouveaux diplômés de la promotion de 2011; maintenant, qu’entrevoyez-vous pour eux ?
Dr Levin: Osler avait une approche envers l’éducation médicale qui était très en avance sur son temps – on parle d’il y a 100 ans – et nous nous sommes chargés de moderniser son approche, de tabler sur l’un de ses principes les plus fondamentaux : que le patient soit au cœur de tout ce que vous faites en éducation médicale. Mais, cette fois, nous l’élargissons, nous l’amenons à un niveau plus intime, afin que le médecin qui traite le patient comprendra cette personne d’une toute nouvelle façon, d’après l’héritage génomique que le patient apporte au bien-être et à la maladie.
Pour la première fois de l’histoire, le médecin aura la responsabilité géniale de comprendre ce qu’est vraiment cet héritage génétique, et de tenter d’aider le patient au cours de son cheminement de bien-être et de prévention moléculaire. Ce groupe vivra cette aventure.
Dr Levin: Les étudiants n’ont jamais déçu. Ce sont les meilleurs et les plus brillants. Il est très difficile d’être admis à la Faculté de médecine ou à ses Écoles comme étudiant, et ils nous arrivent tous avec des réussites extraordinaires. Même les plus jeunes qui viennent directement du CEGEP ont fait des choses renversantes aux prémices de leur vie, et ils ont des attentes extraordinaires. Notre boulot consiste à ne jamais les décevoir, à nous assurer de leur donner les bases en sciences qui constituent le langage de la médecine, mais aussi à les laisser imaginer le plus possible à quoi pourrait ressembler leur vie. Dans ce groupe, nous aurons d’excellents érudits et scientifiques, d’excellents médecins – qui pratiqueront toute leur vie et s’occuperont de nous, membres du corps professoral et du personnel qui vieillissons.
Le Bulletel : Avez-vous un dernier message à adresser à ces nouveaux médecins ?
Dr Levin: J’ai toujours senti passionnément que la médecine et l’éducation en sciences de la santé comptaient pour beaucoup dans l’avancement de la société, et cette classe a adhéré entièrement à cette idée. Je m’attends à beaucoup, beaucoup de choses de cette classe de médecine, de nos étudiants, des étudiants en maîtrise et au doctorat en sciences infirmières, en physiothérapie et ergothérapie et des sciences de la communication humaine, et je les félicite tous très chaleureusement.
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