Des chercheurs de l’IRCM découvrent le rôle critique d’un gène associé à une maladie rare dans le traitement de la douleur

Des chercheurs à l’IRCM dirigés par Artur Kania, Ph. D., professeur associé au Département de médecine (Division de médecine expérimentale), du Département de biologie et du Département d’anatomie et de biologie cellulaire de l’Université McGill, ont découvert le rôle critique d’un gène associé à une maladie rare dans le traitement de la douleur. Leur percée scientifique, publiée dans la revue The Journal of Neuroscience, ouvre la voie à une meilleure compréhension de la douleur chronique.

L’équipe du Dr Kania étudie la façon dont les circuits neuronaux transforment des stimuli nocifs (tels le froid, la chaleur et le pincement) en une perception de la douleur. Plus précisément, ils examinent le gène Lmx1b et son implication dans le traitement de la douleur. Des mutations dans ce gène causent également une maladie rare humaine nommée le syndrome « Nail-patella » (NPS), qui est caractérisé par des malformations aux membres et aux reins. Plus important encore, les patients atteints de NPS ont des réponses réduites à la douleur.

« En étudiant les modèles de souris, nous avons d’abord démontré que ce gène est essentiel à la survie des neurones et au développement de la moelle épinière. Nous avons ensuite découvert que de supprimer ce gène seulement dans la moelle épinière permettait aux souris de survivre. Cependant, cela avait aussi comme effet de diminuer leur sensibilité aux stimulations nuisibles de nature mécanique (écrasement, pincement) et thermique (chaud, froid) » a expliqué le Dr Kania, directeur de l’unité de recherche en développement des circuits neuronaux à l’IRCM.

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