Des technologies hautement innovantes qui apporteront des solutions à des besoins médicaux non comblés pour le cancer et le diabète
Source: CQDM
Grâce à une contribution du MEI de 3,3 M$ CA et la participation de plusieurs partenaires, le CQDM est fier d’annoncer le financement de cinq projets de recherche collaborative d’une valeur totale de 15,5 M$ CA.
Les projets seront pilotés par des sommités mondiales dans les domaines du cancer et du diabète et couvrent des secteurs d’activités de pointe tels que l’intelligence artificielle, l’impression 3D, l’immunothérapie et la médecine personnalisée. Ces projets avant-gardistes ont permis d’attirer trois grandes sociétés pharmaceutiques à savoir Merck, GSK et Servier, ainsi que quatre PME dont My Intelligent Machines (MIMs), OPTI-THÉRA, IMV et Aspect Biosystems. Toutes ces entreprises contribueront financièrement à l’un ou l’autre de ces projets et bénéficieront des résultats de la recherche. Enfin, ces projets seront également financés par des acteurs importants de l’écosystème des sciences de la vie tels que l’Institut NÉOMED, Exactis Innovation, la Société canadienne du cancer et la Fondation du CHU de Québec.
1) Morag Park et son équipe du Centre de recherche sur le cancer Goodman et du Centre universitaire de santé McGill, collaborent avec Aspect Biosystems afin de reconstituer des tumeurs à partir de cellules vivantes de patientes atteintes du cancer du sein grâce à la technologie de bio-impression microfluidique 3D d’Aspect Biosystems. Ce projet vise à élaborer un test physiologique permettant d’évaluer l’efficacité d’un anticancéreux et de prédire la réponse des patientes au traitement. Ce projet de 2,2 M$ CA est rendu possible grâce à la contribution du CQDM, la Société canadienne du cancer, Merck, GSK, Aspect Biosystems et l’Université McGill.
2) Mark Basik et son équipe de l’Institut Lady Davis de l’Hôpital Général Juif s’associent à MIMs pour développer une plateforme d’intelligence artificielle capable de prédire la réponse aux traitements de chimiothérapie des patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif. Un total de 1,6 M$ CA pour appuyer cette recherche proviendra de la Société canadienne du cancer, MIMs, Exactis Innovation et le CQDM.
3) Les professeurs Alain Nepveu du Centre de recherche sur le cancer Goodman de l’Université McGill et Michael Witcher de l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif collaboreront sur un projet de 6,1 M$ CA comprenant des contributions en espèces et en nature de l’Institut NÉOMED, du CQDM et de la Société canadienne du cancer. Les équipes de recherche mettront au point de nouveaux médicaments pour le traitement des cancers du sein difficiles à traiter. Ces médicaments viseront à inhiber deux cibles thérapeutiques, à savoir CUX1 et PARG, qui sont des régulateurs importants des mécanismes de réparation de l’ADN.
4) Yves Fradet et son équipe du CHU de Québec – Université Laval, en collaboration avec IMV, miseront sur l’immunothérapie afin de mettre au point un nouveau traitement contre le cancer de la vessie utilisant la plateforme de stimulation de cellules T DPX développée par l’entreprise. Ce projet qui totalise 4,8 M$ CA sera financé par IMV, le CQDM et la Fondation du CHU de Québec.
5) Le professeur Pavel Hamet du centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) développera avec OPTI-THÉRA un test génétique destiné à prédire les risques de complications cardiovasculaires et rénales chez les patients atteints de diabète, permettant un traitement préventif ciblé. Le projet de 701 K$ CA est appuyé par Les laboratoires Servier, le CQDM et OPTI-THÉRA.
« Le CQDM est un regroupement sectoriel de recherche industrielle qui agit comme un catalyseur d’innovation en favorisant les partenariats entre le milieu de la recherche universitaire et les entreprises biopharmaceutiques. Les cinq projets annoncés sont de très beaux exemples de collaboration entre les acteurs de l’écosystème des sciences de la vie. Cette approche collaborative est au coeur de la mission du CQDM, car elle permet aux entreprises d’avoir accès à l’innovation, d’augmenter leur compétitivité et d’améliorer leur positionnement international », déclare Diane Gosselin, présidente et directrice générale du CQDM.
« Ces initiatives illustrent parfaitement les effets positifs d’une collaboration entre les acteurs de l’écosystème, un élément très important afin de permettre le partage des coûts de la recherche et l’accès à des ressources hautement qualifiées. À terme, des entreprises devraient voir le jour afin de poursuivre, chez nous au Québec, le développement de molécules et de produits innovants. D’ici 2022, nous aspirons à attirer 4 milliards de dollars d’investissements privés dans le secteur québécois des sciences de la vie. Les annonces d’aujourd’hui démontrent clairement notre vision », mentionne Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.
« En tant que membre fondateur du CQDM, Merck est fier d’appuyer cet investissement dans la R et D afin d’aider à améliorer la réponse des patientes à certains traitements pour les patientes atteintes du cancer du sein » a mentionné Anna Van Acker, présidente et directrice générale de Merck Canada Inc. « Nous pensons que la collaboration entre le secteur public, les universités, les patients, les ONG, l’industrie et le gouvernement conduira à des innovations permettant d’améliorer les résultats pour les patients. L’annonce faite aujourd’hui est un autre exemple du modèle de R et D moderne que nous poursuivons au Canada ».
« Nous sommes ravis de nous associer au CQDM pour soutenir ces domaines de recherche innovants qui répondront aux besoins médicaux non comblés », a déclaré Yoo-Seok Hong, président, Pharmaceutique chez GSK Canada. « Chez GSK, nous croyons qu’améliorer les soins de santé pour les Canadiens signifie investir dans la recherche pour accélérer la découverte de nouveaux médicaments à ce jour. Nous sommes fiers de faire partie de ces initiatives importantes dans le domaine des sciences de la vie ».
« Le Groupe Servier et Servier Canada sont engagés avec OPTI-THÉRA et soutiennent le CQDM depuis 2017 au travers d’un programme de recherche de prévention des complications cardiovasculaires liées au diabète de type 2 (DT2) comme la néphropathie diabétique », souligne Frédéric Fasano, directeur général Servier Canada Inc. « Cette recherche vise à étendre et optimiser des facteurs prédictifs qui permettront d’identifier les patients à risque élevé de développer ces complications et de guider le choix thérapeutique pour les prévenir et freiner leur progression. Les facteurs prédictifs prennent en compte l’environnement, le style de vie, le régime alimentaire, les antécédents familiaux et le témoignage des patients de leurs propres symptômes qui sont combinés avec les données cliniques et génomiques ».
« Nous sommes particulièrement heureux de travailler avec l’Université McGill et l’Institut Lady Davis de l’Hôpital Général Juif, deux centres universitaires de renom, ainsi que des organismes réputés comme le CQDM et la Société canadienne du cancer », déclare Kemal Payza, directeur du projet CUX1 à l’Institut NÉOMED. « Nous sommes aussi reconnaissants envers le MEI, le CQDM et la Société canadienne du cancer, car leurs fonds nous donneront les moyens de faire progresser les programmes avec les professeurs Nepveu et Witcher », ajoute Jean-François Fournier, directeur du projet PARG à l’Institut NÉOMED.
« Le cancer du sein demeure le type de cancer le plus répandu chez les femmes au pays. Le partenariat de recherche entre la Société canadienne du cancer (SCC) et le CQDM a voulu regrouper les forces vives du secteur de la recherche sur le cancer du sein au Québec et chercher l’appui de biotechs au pays afin de créer un fonds unique et dédié à la maladie. Le but de ce fonds est de subventionner les projets les plus prometteurs dans le but d’augmenter le taux de survie des Québécoises aux prises avec un cancer du sein agressif et difficile à traiter », a souligné Denis Lalonde, directeur général, Société canadienne du cancer. « La SCC est très fière d’être partie prenante de cette série de projets de recherche dont la portée profitera aux Québécoises ainsi qu’à toutes les femmes, d’un océan à l’autre ».
Le 5 juin 2019