Le Centre de recherche de St. Mary a récemment annoncé la nomination de madame Christina Raneburger au poste de directrice adjointe des opérations. Voilà une acquisition de grande valeur qui saura certainement contribuer à l’essor de ce centre de recherche.
En vacances en Autriche, sa terre natale, madame Raneburger a généreusement accepté de répondre à nos questions.
Madame Raneburger, vous pouvez nous parler un peu de votre impressionnant parcours professionnel?
« Au cours des quatre dernières années, j’occupais le poste de directrice adjointe du Centre d’excellence en administration de la Faculté de médecine, à l’Université McGill. J’étais responsable de la direction, de la planification, de l’organisation et de l’orientation des opérations de quatre départements, à savoir les affaires professorales, les ressources humaines, les ressources financières et les programmes de formation des diplômés. En parallèle, je m’occupais également de projets spéciaux et de l’établissement de partenariats stratégiques, en collaboration avec les directeurs des départements cliniques.
Auparavant, j’ai notamment agi à titre de directrice administrative de l’Unité de santé internationale, à l’Université de Montréal, tout comme responsable des relations commerciales au Consulat général d’Autriche à Montréal. »
Pourquoi avoir choisi le Centre de recherche de St. Mary?
« Dans mon esprit, il ne fait aucun doute que la recherche est fondamentale pour le bien-être d’une société. Omniprésente, elle contribue, entre autres, à identifier des remèdes en matière de santé. Le secteur de la recherche génère beaucoup d’action et est porteur d’espoir, voilà deux composantes qui me stimulent.
En outre, je porte une réelle admiration à l’égard du Dr Ari Meguerditchian, un oncologue de renom. Mieux encore, je partage les valeurs de cœur caractéristiques au Centre hospitalier de St. Mary, une belle installation communautaire où les cultures foisonnent. »
Qu’elle est votre vision d’un centre de recherche?
« Un centre de recherche doit, d’abord et avant tout, être un endroit stimulant pour ses chercheurs. Il faut donc tout mettre en œuvre afin de faciliter leur travail et être constamment à l’écoute de leurs besoins. Si la recherche est plus souvent qu’autrement complexe, je veux m’assurer que les rouages qui l’entourent soient réduits à leur plus simple expression, en limitant les irritants le plus possible.
Nos chercheurs sont, en fait, des microentreprises. Pour les aider à s’épanouir, il faut qu’ils puissent s’exprimer librement. Pour leur permettre de faire » arriver les choses «, il faut leur donner accès aux leviers de la réussite. Le Centre de recherche de St. Mary est un diamant brut auquel nous devons accorder le plus grand soin. À terme, j’en suis persuadée, il deviendra un bijou qui fera bien des envieux! »
Que souhaitez-vous apporter au Centre de recherche de St. Mary?
« Sans contredit, dans un premier temps, une grande accessibilité à notre équipe de chercheurs. Je suis très confortable dans une gestion de type » porte ouverte «. J’aime les échanges à l’improviste, qu’il s’agisse de partager des enjeux, des bons ou moins bons coups ou autres. Je souhaite également assurer un rayonnement optimal à nos activités, notamment par la démystification de la recherche, le transfert de connaissances et la visibilité de nos chercheurs. Enfin, je compte développer un maximum de partenariats, et ce, autant à l’échelle locale, que nationale et internationale. À n’en point douter, de tels partenariats stimulent énormément la recherche. »
Quels défis chercherez-vous à relever dans vos nouvelles fonctions?
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé initier et bâtir des projets. Refaire un chemin déjà emprunté m’apporte bien peu de satisfaction. Je vais donc tout mettre en œuvre afin de laisser ma trace à titre de directrice adjointe des opérations au sein du Centre de recherche de St. Mary. Je suis convaincue qu’aux côtés du directeur scientifique, le Dr Ari Meguerditchian, et de sa belle équipe, les opportunités seront nombreuses pour parvenir à mes fins. »