Le Dr Michael N. Pollak, chercheur chevronné dans le domaine du cancer à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif et directeur des programmes de prévention du cancer au Centre du cancer Segal et à l’Université McGill, fait partie d’un groupe élite de 100 experts internationaux convoqués pour évaluer le fardeau mondial du cancer. Les experts demandent aux gouvernements du monde entier de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à une augmentation catastrophique des décès et de la souffrance des personnes atteintes de cancer dans le monde entier et pour tenir les engagements qu’ils ont pris lors de l’Assemblée mondiale de la Santé, en mai 2012, dans le but de réduire les taux de décès prématurés reliés aux maladies non transmissibles, y compris le cancer, de 25 % d’ici 2025.

« Si les gouvernements respectent cet engagement, nous pourrions éviter au moins 1,5 millions de décès, chaque année, en raison du cancer », a déclaré le Dr Pollak. « Pour atteindre cet objectif, nous devons adopter de nouvelles stratégies mettant l’accent non seulement sur la recherche, mais également sur une meilleure mise en œuvre de ce qui est déjà connu concernant le risque de cancer, en favorisant des modes et des milieux de vie sains, une réorganisation des systèmes de santé et une réforme des politiques de la santé. Nous devons, en particulier, poursuivre la guerre contre le tabac, la principale cause de décès associée au cancer dans le monde, et aider les gens à prendre des mesures pour réduire leur risque de développer un cancer. La contribution d’une consommation excessive d’alcool au risque de cancer, notamment le risque de cancer du sein, doit également être communiquée. » Chaque patient atteint de cancer doit pouvoir avoir accès aux tests diagnostiques, aux traitements curatifs et aux soins palliatifs appropriés.

L’appel : « Mettons fin au cancer maintenant! », sonne l’alarme à propos de l’augmentation rapide des coûts humains et économiques associés au cancer et dénonce le fait que les stratégies actuelles de lutte contre le cancer ne fonctionnent pas. Elle demande aux gouvernements et aux décideurs de s’engager à mettre en œuvre de nouvelles stratégies qui se sont avérées efficaces et réalisables partout dans le monde.

 

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4 février 2013