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Il serait impossible de mettre en application la proposition de projet de loi du Gouvernement du Québec sur l’interdiction du port de symboles religieux ostentatoires des employés de la fonction publique en milieu universitaire, révèle l’Université  McGill dans son mémoire soumis à la Commission de l’Assemblée nationale portant sur le projet de loi 60, connu sous l’appellation de Charte des valeurs proposée.

Si le règlement faisait loi, il nuirait à l’Université dans ses efforts d’attirer les meilleurs talents de l’étranger car il enverrait un puissant message que le Québec n’est pas une société ouverte et accueillante, sont le mémoire.

«McGill s’emploie depuis des décennies à favoriser l’intégration de toutes les cultures à sa communauté. Elle considère que c’est ce qui la rend particulièrement intéressante tant pour les étudiants que pour les professeurs qu’elle attire et retient au Québec. Nos étudiants sont notre raison d’être. Ils sont des adultes. Ils s’attendent à ce que l’Université leur donne accès non seulement à des cours et à une matière, mais aussi à un environnement qui les confronte à une réalité qui dépasse l’expérience qu’ils ont acquise jusqu’ici, et qui leur permet de développer leur jugement et leur esprit critique. Pour bien des étudiants, l’université est la première expérience réelle d’ouverture sur le monde. »

Cliquez ici pour lire l’article intégral du McGill Reporter (en anglais).

Pour lire le mémoire intégral de l’Université McGill,  cliquez ici.

Cliquez ici pour consulter le mémoire du CHSM.

Pour lire la version intégrale du mémoire de l’HGJ, cliquez ici.

Cliquez ici pour voir une vidéo qui suscite la réflexion enregistrée à l’Hôpital général juif et produite par Ari Grunzeweig de la Société Imagination Creations à propos de la Charte des valeurs québécoises.

23 janvier 2014