Les membres de la classe de 2014 se sont réunis pour réciter leur serment de profession. Mention de source : Nicolas Morin.

Le 23 septembre dernier avait lieu la 11e cérémonie annuelle de remise des sarraus blancs Donning the Healer’s Habit à l’amphithéâtre R. Palmer Howard, marquant ainsi l’occasion où les membres de la classe de 2014 se sont réunis pour réciter leur serment de profession devant leurs familles, leurs amis, les membres du corps professoral et les mentors dans la tradition d’Osler.

Le Dr Benaroya, vice-principal intérimaire (Santé et affaires médicales) et doyen intérimaire de la Faculté de médecine. Mention de source : Nicolas Morin.

Le Dr Benaroya, vice-principal intérimaire (Santé et affaires médicales) et doyen intérimaire de la Faculté de médecine a décrit le geste symbolique de revêtir le sarrau blanc comme le passage officiel du non-initié au professionnel. « À chaque contact, à chaque rencontre avec un patient et ce, au fil des jours et des années de votre vie professionnelle, vous conserverez à l’esprit le sarrau blanc comme symbole d’espoir et de guérison. »

Le Dr Jeffrey Turnbull, Chef du personnel à l’Hôpital d’Ottawa, co-fondateur du programme du Centre de santé du centre urbain d’Ottawa et ancien président de l’Association médicale canadienne. Mention de source : Nicolas Morin.

 

À titre de conférencier invité, le Dr Jeffrey Turnbull, Chef du personnel à l’Hôpital d’Ottawa, co-fondateur du programme du Centre de santé du centre urbain d’Ottawa et ancien président de l’Association médicale canadienne, a livré un discours poignant incitant les étudiants à aller au-delà des tâches élémentaires du médecin et à constamment défendre les intérêts de leurs collectivités en matière de santé. Il a encouragé les étudiants à réfléchir sur la façon dont la croissance de l’injustice sociale mène aux inégalités en santé. « Nous avons l’obligation comme professionnels de dénoncer l’inégalité sociale et les nombreuses conséquences qu’elle a sur la santé de ceux qui vivent dans notre collectivité. » a-t-il révélé.

 

 

Jacques Balayla, de la promotion 2012, a partagé ses réflexions sur le moment où il a revêtu son propre sarrau blanc seulement deux ans auparavant. Il a expliqué à quel point son sarrau était taché et déchiré, mais en même temps, à quel point chaque tache, chaque faux pli et chaque accroc allait bien au-delà du simple tissu du sarrau pour s’arrêter au cœur même de ce que signifie être un médecin. « Rappelez-vous toujours, nos sarraus sont peut-être courts, tout comme nos connaissances en qualité de médecins en formation, mais il est blanc, tout comme notre pur désir de soigner, » dit-il en terminant son allocution en souhaitant à la promotion 2014 beaucoup de succès au cours des mois et des années à venir. « Puissent vos sarraus blancs devenir aussi tachés, pleins de faux plis et déchirés que le mien afin que vous vous rappeliez chaque jour du voyage privilégié que vous entreprenez aujourd’hui. »

Jacques Balayla, promotion 2012. Mention de source : Nicolas Morin

Qu’est-ce que le sarrau blanc signifie pour vous ? Quelques étudiants ont répondu.

 

 

 

Samantha Benlolo : « C’est un moment où les patients ont le plus besoin et c’est très important de les aider, de les rassurer et de les soigner. »

 

 

 

Mention de source : Nicolas Morin

Giordano Egiziano : « C’est de mettre en application les choses que nous apprenons. C’est excitant, mais il y a également un peu d’appréhension. Cela vient avec ses responsabilités. Nous voulons nous assurer d’être là pour nos patients. »