Célèbrons l’excellence du parcours universitaire de stagiaires en sciences de la santé issus de groupes en quête d’équité

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (L’Institut) est fier d’annoncer le nom des lauréates et des lauréats de ses prix EDI 2024 pour l’excellence académique, qui récompensent l’excellence du parcours universitaire de stagiaires aux antécédents divers, qui aident à façonner l’avenir de la recherche sur les soins de santé.

Prix EDI pour l’excellence académique : Cette année, 14 étudiantes et étudiants en médecine ou en sciences de la santé remarquables, issus des communautés noires, autochtones ou d’autres communautés racisées, ont été honorés en raison de leur parcours universitaire et de leur potentiel quant à l’avancement de la recherche en médecine. Les prix EDI visent à combler l’écart historique de financement en soutenant des chercheuses et des chercheurs issus de communautés racisées. L’obtention de financement en début de carrière peut faire toute la différence dans la vie d’une chercheuse ou d’un chercheur.

En plus de remettre les prix d’excellence susmentionnés, L’Institut apporte également son soutien à des stagiaires qui font preuve de leadership et d’engagement envers l’inclusivité en recherche.

Prix Mentorat intégral pour la science inclusive : Le prix Mentorat intégral pour la science inclusive (MISI) vise à accroître la participation et le succès des femmes ainsi que des étudiantes et des étudiants autochtones qui reçoivent une formation sur la recherche en santé. Grâce au soutien financier, au mentorat et à la formation sur la recherche et le leadership inclusifs, le projet MISI permet à certaines stagiaires et à certains stagiaires de devenir des leaders qui seront des acteurs porteurs de changement et qui intégreront à leur travail des pratiques de recherche inclusives.

Prix MISI stage pour les étudiantes et les étudiants autochtones : Dans un effort visant à promouvoir l’inclusivité et à offrir des possibilités de recherche à des groupes sous-représentés, le programme MISI va sélectionner deux stagiaires autochtones de premier cycle qui feront un stage de recherche cet été. Ce projet offre la possibilité de vivre une expérience pratique en participant à des projets de recherche de pointe au sein de L’Institut, en soutenant la prochaine génération de chercheuses et de chercheurs en santé autochtones.

« À L’Institut, nous nous enorgueillissons de créer un milieu de recherche inclusif et collaboratif, en harmonie avec notre Plan Vision 2030, dont l’objectif est de faire avancer la santé de précision à toutes les étapes de la vie. En tant qu’établissement de recherche respecté à travers le monde, L’Institut est fermement résolu à attirer des talents de classe mondiale — des scientifiques qui proposent des idées transformatives audacieuses destinées à améliorer la santé humaine. Notre collaboration avec les commanditaires des prix témoigne de la mission commune qui nous unit pour accélérer les découvertes, pour faire avancer les résultats en matière de santé et pour assurer un accès équitable au financement de la recherche — en faisant entendre davantage la voix de l’ensemble des scientifiques, plus particulièrement de ceux et de celles dont les points de vue ont été oubliés à travers l’histoire. »

— Rhian TouyzM.D., directrice exécutive et scientifique en chef de L’Institut

Prix EDI pour l’excellence académique

  • Abdelrahman AlOkda, étudiant au doctorat en neurosciences, fait de la recherche sur la manière dont le solvant écologique CyreneMD, dérivé de la biomasse, favorise la longévité et la neuroprotection dans l’organisme modèle C. elegans. Ses travaux intègrent diverses approches (génétique, physiologie du stress et omique) afin de découvrir de nouveaux mécanismes liés au vieillissement et d’acquérir des connaissances pouvant avoir un potentiel sur le plan thérapeutique.
  • Yousra Benslimane, étudiante à la maîtrise en sciences en pathologie, crée actuellement de petits systèmes d’administration intelligents, appelés nanoparticules lipidiques, s’inspirant des messagers de l’organisme pour aider les traitements ayant recours à l’ARN messager — comme certains vaccins ou la thérapie génique — à atteindre les bonnes cellules et à travailler plus efficacement.
  • Kristina Cunanan, étudiante à la maîtrise en sciences au sein de la Division de recherche clinique et translationnelle de l’Université McGill, étudie les différences propres au genre en matière de détresse psychologique dans la maladie cardiovasculaire, dans le but d’alléger le fardeau que représente cette affection chez les femmes à l’échelle mondiale.
  • Minza Haque, étudiante au doctorat en neurosciences, étudie les circuits neuronaux régulant le handicap social dans un modèle préclinique du spectre de l’autisme chez les souris, dans le but de contribuer à orienter de futures stratégies thérapeutiques s’appliquant à la dysfonction sociale.
  • Bryan Inibhunu, étudiant à la maîtrise en sciences en neurosciences, fait de la recherche sur la manière dont les astrocytes peuvent contribuer à la pathogenèse de la leucodystrophie liée à l’ARN polymérase III (POLR3- HLD). Ses travaux visent à approfondir notre compréhension des mécanismes de la maladie et à offrir de nouvelles perspectives sur la manière dont les interactions avec les cellules gliales contribuent à la progression de la maladie.
  • Yi Yvonne Jin, étudiante au doctorat en nutrition, se penche sur le rôle de la consommation de produits laitiers et de gras de sources laitières sur la santé cardiométabolique chez les personnes souffrant de prédiabète.
  • Naiya Patel, étudiante à la maîtrise en sciences au sein de la Division de recherche clinique et translationnelle de l’Université McGill, étudie actuellement de nouveaux biomarqueurs destinés à prédire le risque de diabète gestationnel. Ses travaux de recherches visent à permettre une intervention plus précoce et à atténuer les effets indésirables du diabète gestationnel.
  • Phoenix Plessas-Azurduy, étudiante à la maîtrise en sciences au sein de la Division de recherche clinique et translationnelle de l’Université McGill, travaille actuellement dans le NeoCardio Lab, où elle fait de la recherche sur les effets de l’administration postnatale de corticostéroïdes sur la fonction cardiovasculaire chez les très grands prématurés.
  • Maisha Maliha Promi, étudiante au doctorat en neurosciences, a recours à l’approche propre à la géroscience pour explorer la manière dont les médicaments allongeant la durée de vie peuvent protéger contre la neurodégénérescence dans des affections comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Huntington. Ses travaux de recherche ont recours à l’organisme modèle C. elegans pour étudier les maladies qui apparaissent avec l’âge, avec l’objectif de soutenir le développement d’une meilleure prévention et de meilleures interventions de soins à long terme pour ces maladies.
  • Ali Roosta, étudiant à la maîtrise en sciences en chirurgie expérimentale, étudie la manière dont l’efficacité de l’analgésie sans opioïdes pourrait se comparer à l’analgésie avec opioïdes après la chirurgie. Ses travaux de recherche visent à contribuer aux efforts nationaux destinés à réduire la prescription d’opioïdes et, ultimement, à lutter contre la crise des opioïdes.
  • Anabel Selemon, étudiante à la maîtrise en épidémiologie, étudie la durabilité des traitements préventifs contre la tuberculose au sein des populations nées à l’extérieur du Canada. Ses travaux de recherche visent à documenter la politique et l’allocation de ressources destinées à la prévention de la tuberculose.
  • Aditi Singh, étudiante à la maîtrise en ergothérapie, concentre ses travaux sur un nouvel outil en ligne appelé GETONTRAK, qui aide les personnes ayant reçu une transplantation du rein à prendre soin de leur santé après la chirurgie.
  • Aura Andrea Tamez Gonzalez, étudiante au doctorat en neurosciences, explore la manière dont les systèmes de résilience naturels du corps — les moyens dont nos cellules se protègent et se réparent — peuvent avoir une incidence sur notre durée de vie et sur la manière dont nous pourrions vraisemblablement développer une maladie du cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
  • Sacha Williams, boursière du Fonds de dotation Bourse Jean-Martin Laberge en chirurgie pédiatrique mondiale et étudiante au doctorat au Département de sciences chirurgicales et interventionnelles, concentre ses travaux de recherche sur l’équité en santé, plus particulièrement sur les disparités de genre dans les soins chirurgicaux pédiatriques.

Prix MISI pour la science inclusive

  • Orthy Aiyana, étudiante à la maîtrise en sciences en médecine expérimentale, étudie le rôle de la protéine acyl-CoA dans la suppression des réponses des cellules T chez les personnes vivant avec le VIH. Ses travaux de recherche visent à approfondir notre compréhension de la dysfonction du système immunitaire dans le contexte de l’infection au VIH.
  • Yasaman Hekmatnia, étudiante à la maîtrise en sciences chirurgicales et interventionnelles, effectue des recherches sur les altérations lipidomiques dans le plasma, afin de découvrir les signatures métaboliques en lien avec la cardiomyopathie dilatée. Ses travaux visent à faire avancer les diagnostics de précision et à améliorer le dépistage précoce de la maladie cardiovasculaire grâce à la découverte de biomarqueurs novateurs.
  • Jessica Patone, étudiante à la maîtrise en sciences chirurgicales et translationnelles à l’Université McGill, concentre ses travaux sur l’étude de l’infarctus du myocarde avec lésion coronaire non obstructive (MINOCA) en ayant recours à de nouvelles techniques d’imagerie par résonance magnétique du cœur, afin de comprendre la dysfonction microvasculaire chez les femmes. Le projet Centre cœurFEM (Voies de Soins Cardiovasculaires pour les FEMmes des Communautés Ethniques, Racialisées et Isolées), visant à améliorer l’équité en matière de santé cardiovasculaire des femmes membres de communautés diverses et défavorisées.
  • Ayla Gerk, M.D., étudiante au doctorat en sciences chirurgicales et translationnelles, effectue des recherches sur la manière dont le chevauchement des facteurs sociaux influe sur les soins chirurgicaux pédiatriques. Ses travaux visent à documenter les politiques de santé axées sur l’équité et à améliorer les résultats des enfants marginalisés.

Prix MISI pour les étudiantes et les étudiants autochtones – Stage d’été en recherche

  • (Nom des lauréates et des lauréats à annoncer ultérieurement)

Les prix et les stages susmentionnés témoignent de l’engagement de L’Institut envers l’excellence inclusive et la santé de précision pour l’ensemble de la population.

L’Institut tient à remercier les bailleurs de fonds suivants : Fiera Capital, la Fondation du CUSM, la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants, la fondation de l’Hôpital général de Montréal et le gouvernement du Québec.