Par Ryan Catherine Breithaupt
L’École des sciences infirmières de l’Université McGill est à la fine pointe en matière d’éducation et de services en s’adaptant constamment aux changements des besoins de soins de santé qui sont en constante ébullition. « Je crois que l’un des éléments les plus stimulants du programme est le dévouement dont les membres du corps professoral ont fait preuve face aux besoins des étudiants et du secteur des soins de santé,» a déclaré Andrea Wilmot, fraîchement diplômée du programme de maîtrise ès sciences appliquées (M. Sc. A) à l’École des sciences infirmières. Wilmot s’est jointe à ses compagnons à la récente réception de collation des grades en sciences infirmières, dans le but de célébrer leurs accomplissements exceptionnels.

La Dre Hélène Ezer, Directrice de l’École des sciences infirmières, a porté un toast pendant l’événement et a partagé des mots venant du fond du cœur avec les diplômés au sujet de cette excitante période transitoire de leur vie. « Vous avez fait un bond en avant prodigieux. Beaucoup de choses s’en viennent et les occasions sont énormes. Ne perdez jamais la confiance que vous avez dans le moment. »

La Dre Hélène Ezer, Directrice de l’École des sciences infirmières de l’Université McGill. Photo: Paul Fournier

« C’est un excellent moment pour entrer en sciences infirmières,» a révélé la Dre Ezer. « Le respect à l’égard de la profession s’accroît, non seulement auprès du public, mais également auprès des autres professionnels de la santé. »

Andrea Wilmot est l’une des trois présidents sortants du Colleagueship, l’Association des étudiants à la maîtrise en sciences infirmières. Le Colleagueship sert de réseau pour les universitaires, les emplois et les activités sociales pour les étudiants. « Nous avons fait beaucoup de chemin pendant notre séjour ici. Nous avons transformé nos vies et le programme dans lequel nous étudions, a révélé Wilmot au cours de la réception alors qu’elle s’adressait à ses compagnons nouvellement diplômés. « À présent, nous sortons du domaine universitaire, et commençons à développer nos propres carrières en sciences infirmières. Rappelons-nous que peu importe ce que nous savons, ou pensons que nous savons, il y aura toujours autre chose à apprendre. Nous apprendrons toujours.»
Andrea Wilmot, diplômée 2011 du programme de maîtrise ès sciences appliquées (M. Sc. A) à l’École des sciences infirmières. Photo: Paul Fournier

Pour Wilmot, conserver un solide réseau tout au long du programme a toujours été très important. « Je ne me serais jamais rendue si loin si cela n’avait été de mes amis que j’ai ici. À qui entreprend ce type d’aventure [les études supérieures], je dirais de ne pas sous-estimer l’importance des relations et de l’appui que l’on reçoit des gens autour de soi. » Elle a également fait l’éloge de l’habileté de la Faculté à écouter et à tenir compte des besoins des étudiants et de l’industrie, « Ils ont pris le temps d’écouter nos besoins et de vraiment changer le programme en tenant compte de nos commentaires.»

Emma Jones, diplômée au baccalauréat en sciences infirmières qui a prononcé le discours d’adieu de la Classe de 2011. Photo: Owen Egan

En plus des nouveaux diplômés en maîtrise, aux études supérieures et au doctorat, la collation des grades de cette année regroupait également des étudiants du premier cycle, dont soixante-quinze faisaient partie du programme B. Sc. inf. (I). «Les étudiants du B. Sc. inf. qui étaient inscrits à l’option Intégration du programme de B. Sc. inf. sont tous des infirmiers autorisés,» explique Margie Gabriel, adjointe administrative à l’École des sciences infirmières. « Il est assez courant de voir ces personnes travailler comme infirmiers à temps partiel pendant leurs études,» ajoute-t-elle. Il s’agit ici d’étudiants qui ont assisté sur place aux réalités d’une profession en rapide croissance.

Emma Jones, diplômée au baccalauréat en sciences infirmières qui a prononcé le discours d’adieu de la Classe de 2011 constitue un véritable exemple du succès qu’a remporté le programme étant donné, car comme bon nombre de ses compagnons diplômés, elle a déjà mis son éducation à profit. Elle met présentement ses habiletés en application dans le réseau du CLSC de la Montagne et sait très bien, grâce à ses expériences, que les occasions pour les diplômés en sciences infirmières sont infinies. « L’étendue du domaine des sciences infirmières prend de l’expansion lorsque l’on se rend dans la collectivité et j’aime vraiment cet aspect, » dit-elle. Tout en étudiant, Jones avait travaillé à temps partiel à l’urgence de l’Hôpital Royal Victoria, puis à temps plein pendant les étés. « Après l’année de sciences infirmières en santé communautaire à McGill, je suis tout simplement tombée amoureuse de ce domaine,» conclue-t-elle.
Krikor Oskerijian et Jerrica McKinnon-Driscoll, deux diplômés du programme de B. Sc. inf. (I) qui ont reçu divers prix pour leurs accomplissements universitaires exceptionnels (Krikor, le Altshuler Prize; Jerrica, le Pearson Education in Canada Book Prize), insistent sur l’importance de la persévérance et du dur labeur. « Les premières semaines sont très difficiles. On peut songer à abandonner, mais il ne faut pas ; cela en vaut la peine, » avoue Krikor qui travaille présentement dans l’industrie pharmaceutique et prévoit revenir à McGill pour obtenir un diplôme de maîtrise. Jerrica, qui pratique déjà en sciences infirmières à l’Unité de soins critiques de l’Hôpital Royal Victoria, renchérit en s’adressant aux étudiants présentement inscrits au programme ou qui songent à y déposer une demande d’admission, « Les sciences infirmières, c’est difficile, c’est beaucoup de travail, mais cela en vaut la peine. »
Félicitations aux diplômés de 2011 de l’École des sciences infirmières !
Krikor Oskerijian (g) et Jerrica McKinnon-Driscoll(dr), diplômés du programme de B. Sc. inf. (I). Photo: Paul Fournier