Par Ryan Catherine Breithaupt
L’École des sciences infirmières de l’Université McGill est à la fine pointe en matière d’éducation et de services en s’adaptant constamment aux changements des besoins de soins de santé qui sont en constante ébullition. « Je crois que l’un des éléments les plus stimulants du programme est le dévouement dont les membres du corps professoral ont fait preuve face aux besoins des étudiants et du secteur des soins de santé,» a déclaré Andrea Wilmot, fraîchement diplômée du programme de maîtrise ès sciences appliquées (M. Sc. A) à l’École des sciences infirmières. Wilmot s’est jointe à ses compagnons à la récente réception de collation des grades en sciences infirmières, dans le but de célébrer leurs accomplissements exceptionnels.
La Dre Hélène Ezer, Directrice de l’École des sciences infirmières, a porté un toast pendant l’événement et a partagé des mots venant du fond du cœur avec les diplômés au sujet de cette excitante période transitoire de leur vie. « Vous avez fait un bond en avant prodigieux. Beaucoup de choses s’en viennent et les occasions sont énormes. Ne perdez jamais la confiance que vous avez dans le moment. »
« C’est un excellent moment pour entrer en sciences infirmières,» a révélé la Dre Ezer. « Le respect à l’égard de la profession s’accroît, non seulement auprès du public, mais également auprès des autres professionnels de la santé. »
Pour Wilmot, conserver un solide réseau tout au long du programme a toujours été très important. « Je ne me serais jamais rendue si loin si cela n’avait été de mes amis que j’ai ici. À qui entreprend ce type d’aventure [les études supérieures], je dirais de ne pas sous-estimer l’importance des relations et de l’appui que l’on reçoit des gens autour de soi. » Elle a également fait l’éloge de l’habileté de la Faculté à écouter et à tenir compte des besoins des étudiants et de l’industrie, « Ils ont pris le temps d’écouter nos besoins et de vraiment changer le programme en tenant compte de nos commentaires.»
En plus des nouveaux diplômés en maîtrise, aux études supérieures et au doctorat, la collation des grades de cette année regroupait également des étudiants du premier cycle, dont soixante-quinze faisaient partie du programme B. Sc. inf. (I). «Les étudiants du B. Sc. inf. qui étaient inscrits à l’option Intégration du programme de B. Sc. inf. sont tous des infirmiers autorisés,» explique Margie Gabriel, adjointe administrative à l’École des sciences infirmières. « Il est assez courant de voir ces personnes travailler comme infirmiers à temps partiel pendant leurs études,» ajoute-t-elle. Il s’agit ici d’étudiants qui ont assisté sur place aux réalités d’une profession en rapide croissance.
Krikor Oskerijian et Jerrica McKinnon-Driscoll, deux diplômés du programme de B. Sc. inf. (I) qui ont reçu divers prix pour leurs accomplissements universitaires exceptionnels (Krikor, le Altshuler Prize; Jerrica, le Pearson Education in Canada Book Prize), insistent sur l’importance de la persévérance et du dur labeur. « Les premières semaines sont très difficiles. On peut songer à abandonner, mais il ne faut pas ; cela en vaut la peine, » avoue Krikor qui travaille présentement dans l’industrie pharmaceutique et prévoit revenir à McGill pour obtenir un diplôme de maîtrise. Jerrica, qui pratique déjà en sciences infirmières à l’Unité de soins critiques de l’Hôpital Royal Victoria, renchérit en s’adressant aux étudiants présentement inscrits au programme ou qui songent à y déposer une demande d’admission, « Les sciences infirmières, c’est difficile, c’est beaucoup de travail, mais cela en vaut la peine. »
Félicitations aux diplômés de 2011 de l’École des sciences infirmières !