Moshe Szyf

Après avoir été nommé Scientifique de l’année 2010 par Radio-Canada, Moshe Szyf, du Département de pharmacologie et de thérapeutique de l’Université McGill, se laisse porter par la vague qu’ont provoquée ses travaux en épigénétique. Le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ) financera son équipe de recherche qui œuvre en collaboration avec des partenaires européens dans le cadre d’un appel de propositions d’ERA-Net NEURON, un réseau de recherche européen en neuroscience et en maladie mentale.

Surnommé POSÉIDON, le projet de Moshe Szyf réunit plusieurs équipes qui étudient le stress prénatal, périnatal et postpartum et ses impacts épigénétiques sur la dépression. Un groupe allemand étudiera l’occurrence chez les humains et une équipe italienne effectuera des recherches sur l’incidence chez les rongeurs, alors que les chercheurs québécois, dirigés par Moshe, se concentreront sur les singes.

En 2009, à l’occasion d’une entrevue pour le magazine en tête de McGill, Moshe Szyf a décrit le lien évident entre les environnements sociaux et le code génétique des êtres humains. « C’est un lien dynamique, actif la vie durant », a-t-il dit. « Ce ne sont pas uniquement les produits chimiques qui influencent ces mécanismes; c’est l’environnement social, voire politique ».

Moshe Szyf et ses collaborateurs, monsieur Michael Meaney et le docteur Gustavo Turecki, tous deux de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et professeurs de psychiatrie à McGill, ont fait les manchettes au cours des dernières années, lorsqu’ils étudiaient le phénomène épigénétique des effets qu’ont les expériences de vie sur les gênes. Ils ont été capables d’expliquer comment les niveaux de stress au cours de la petite enfance jouent un rôle significatif dans le développement de troubles mentaux.

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