20130129_Rabasa_cliniqueUne équipe de chercheurs canadiens qui travaille sur le développement d’un pancréas artificiel externe reçoit une subvention de 2 509 367 $ US du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDK), qui fait partie de l’organisme subventionnaire américain, les National Institutes of Health (NIH). L’objectif du projet, qui sera dirigé par le Dr Rémi Rabasa-Lhoret (professeur associé au Département de médecine (Division de la médecine expérimentale) de l’Université McGill) à l’IRCM (Institut de recherches cliniques de Montréal), est de comparer le pancréas artificiel à simple hormone (insuline seulement), le pancréas artificiel à double hormone (insuline et glucagon) et le traitement conventionnel avec la pompe à insuline pour le traitement du diabète de type 1.

« La plupart des patients avec le diabète de type 1 ont de la difficulté à bien gérer leur glycémie pour atteindre les niveaux cibles recommandés. Des taux de sucre trop élevés peuvent mener à des complications dévastatrices comme la cécité, l’insuffisance rénale et les maladies cardiaques, tandis que des taux de sucre trop bas peuvent causer des malaises et même des comas. Le pancréas artificiel a la capacité d’améliorer le contrôle glycémique en diminuant les taux de sucre trop hauts et trop bas, ce qui, par conséquent, devrait améliorer la santé et la qualité de vie des patients » a dit le Dr Rabasa-Lhoret, endocrinologue et chercheur clinicien à l’IRCM.

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