Par Christina Kozakiewicz, École des sciences infirmières Ingram
Notre corps professoral est l’âme de l’École des sciences infirmières Ingram (ÉSII). Découvrez nos pédagogues mcgillois grâce aux portraits de cette chronique. Dans celui-ci, Irene Sarasua, infirmière, parle de sa passion pour la santé périnatale et la santé des femmes. Avant de se joindre à l’ÉSII, Irene a été infirmière clinicienne spécialisée en santé mère-enfant et par la suite infirmière-chef à la Maison de naissance et à l’unité de soins post-partum de l’Hôpital général juif. Elle est consultante certifiée en lactation de l’IBCLC et a une certification en soins infirmiers périnataux de l’AIIC.
Au premier cycle, j’ai étudié en développement international. Comme il s’agissait d’un programme alternant travail et études, j’ai fait un stage d’un an en Inde à travailler pour une organisation non gouvernementale (ONG) en santé mère-enfant dans des communautés rurales. C’est la source de ma passion pour la santé et, en particulier, la santé périnatale et la santé des femmes. Pendant mon séjour en Inde, j’ai passé beaucoup de temps à apprendre plusieurs modalités de soins complémentaires, dont l’homéopathie, la méditation et l’acupression. J’ai quitté l’Inde, déterminée à devenir médecin naturopathe, spécialisée en santé des femmes. Je désirais terminer mes études et poser ma candidature au Canadian College of Naturopathic Medicine à Toronto. Au cours des années suivantes, après d’autres emplois et voyages à l’étranger, des rencontres avec du personnel infirmier exceptionnel, et la découverte du programme d’admission directe à la maîtrise en sciences infirmières à McGill, j’ai délaissé la médecine naturopathique pour les sciences infirmières. Je souhaitais enrichir le travail que j’effectuais d’un savoir-faire lié à la santé. Les soins infirmiers semblaient parfaits… et c’est le cas!
Ma spécialisation, ce sont les soins infirmiers périnataux, en particulier l’allaitement au sein. Je suis devenue infirmière avec l’intention de travailler avec ce segment de la population. Et je n’ai pas exploré d’autres possibilités dès mon premier emploi à l’Hôpital général juif en tant qu’infirmière clinicienne spécialisée (ICS) en santé maternelle et infantile. Malgré mes différentes affectations, je suis toujours restée fidèle à la santé périnatale.
J’en ai été membre à temps partiel pendant nombre d’années quand je travaillais à l’Hôpital général juif dans différentes fonctions, comme ICS, infirmière-chef et consultante clinicienne. Dans tous mes rôles, l’animation, l’enseignement et la contribution à un objectif commun étaient ce que je préférais dans mon travail. Des membres du corps professoral de l’ÉSII m’ont parlé de nos nouveaux locaux et de nos nouvelles ressources et initiatives. Ça a suscité mon intérêt. À la publication de postes, j’étais prête pour cette prochaine étape.
J’adore enseigner, ainsi que l’apprentissage qui en découle. J’aime la curiosité, la rétroaction et la passion des étudiants. J’aime aussi être en compagnie de collègues motivés, compétents et généreux qui adhèrent à la vision de l’enseignement aux fins de l’apprentissage, et à la constitution d’un effectif infirmier exceptionnel. C’est assez extraordinaire.
J’aimerais surtout que les gens soient au courant de l’étendue réelle du travail que le personnel infirmier accomplit, et de l’impact qu’il a sur les résultats en santé — toutes les dimensions de la santé — dans le monde entier, et dans tant de contextes différents. L’envergure et l’influence des soins infirmiers sont remarquables. J’ai hâte au jour où ce sera de notoriété publique et où l’importance du personnel infirmier sera décuplée.
Le 26 juin 2019