Source : CUSM
Six semaines après avoir rencontré les scientifiques et les coordonnateurs de projet, dans le cadre d’un partenariat entre la commission scolaire English-Montréal (CSEM) et l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), une trentaine d’élèves du secondaire sont retournés fièrement à l’IR-CUSM pour présenter leurs projets finaux.
Cet évènement clôturait le premier projet d’un partenariat fructueux et prometteur incluant sept écoles secondaire de la CSEM. L’objectif de cette initiative était d’engager les jeunes dans différents projets STIAM (sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques) et de leur offrir les outils nécessaires pour dialoguer et explorer, ainsi que de les pousser à développer l’esprit critique et la créativité dont ils ont besoin pour devenir les innovateurs du futur.
Rayan Primus, 16 ans, a appris à concevoir une plaie à l’aide d’une imprimante 3D et de « Bob », le simulateur patient cybernétique.
« C’était vraiment excitant, je ne pense pas que j’aurais appris cela ailleurs. C’était incroyable! », lance Rayan, de l’école secondaire John Grant, une école spécialisée située à Côte Saint-Luc.
Le projet a été lancé le 13 mars en présence du ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, avec les représentants officiels du CUSM, de l’IR-CUSM, et de la Faculté de médecine de l’Université McGill. Visionnez la vidéo du lancement.
« Chacun des étudiants a choisi quelque chose qui les intéressait et a fini par créer d’incroyables projets », dit Anna Villalta, directrice adjointe des Services éducatifs et de la technologie à la CSEM. « Je suis impressionnée par les résultats et par la confiance qu’ils ont gagnée en travaillant avec les scientifiques. »
Les étudiants de la région du Grand Montréal ont travaillé en étroite collaboration avec des scientifiques de l’IR-CUSM (tous des étudiants à la maîtrise et au doctorat) qui ont agi à titre de mentors, sur des projets permettant de comprendre comment la technologie de pointe peut aider à traiter le cancer, chercher les causes des allergies au lait de vache, étudier un parasite contracté par la consommation d’eau en Amérique du Nord, ou encore faire croître des neurones!
« Nous avons fait de la recherche en ligne sur le parasite cryptosporidium et nous avons commencé à assembler notre affiche après l’école. Ensuite, nous sommes allés au laboratoire pour parler aux chercheurs pendant quelques heures et nous avons effectué des tests afin de détecter le parasite dans le corps humain. Nous en avons appris beaucoup. C’était vraiment amusant », dit Sarah Mucci, 16 ans, de l’Institut collégial Vincent Massey Collegiate.
« L’enthousiasme des étudiants est contagieux. Voir leur curiosité et leur enthousiasme pour la science me rappelait moi quand j’étais plus jeune et me rappelait la raison pour laquelle j’ai décidé de poursuivre en sciences, explique Eisha Ahmed, étudiante au doctorat au laboratoire du Dr Bruce Mazer. En tant que mentor de cette initiative STIAM, j’ai la chance d’encourager des jeunes à approfondir leur intérêt pour les sciences et la technologie tout en partageant les compétences que j’ai acquises au fil des ans. J’espère aussi en avoir inspiré quelques-uns à poursuivre dans cette voie. »
« Voir la réaction dans les yeux des étudiants et la fierté qu’ils ressentaient lorsqu’ils présentaient leurs projets me rend fière. Je sens que nous en avons appris beaucoup, peut-être même plus qu’eux », dit Penny Chipman, gestionnaire de recherche en oncologie de l’IR-CUSM au Centre de médecine innovatrice et une des mentors du projet sur les plaies.
L’évènement s’est terminé sur une note positive : les mentors ont fait une surprise en offrant aux élèves des certificats de mérite, que ces derniers tenaient avec fierté devant leurs professeurs et le reste des invités.
« Le laboratoire peut être assez complexe pour des étudiants âgés de 13 et 14 ans, mais ils étaient très enthousiastes et ont appris beaucoup », dit Elisa Nassef, professeure de mathématiques à l’école secondaire John Paul I, qui coordonne le programme STIAM à la CSEM.
« Le but d’aujourd’hui n’était pas de former des dizaines de futurs scientifiques ou médecins, mais plutôt de créer, chez ces jeunes, un sentiment de collaboration et un esprit d’équipe, de les encourager à surpasser leur peur et d’être créatifs, utilisant chacun des aspects des disciplines STIAM afin de concevoir un projet », explique Jenny Koulis, responsable des affaires administratives et académiques, et des programmes de sensibilisation de la communauté à l’IR-CUSM, et qui coordonne le projet STIAM entre la CSEM et l’IR-CUSM . « Je suis fière de voir à quel point nos étudiants et personnel de recherche se sont investis dans les projets. C’est une combinaison gagnante pour tout le monde. »
Le 23 mai 2019