Source: Salle de presse de McGill

Une étude réalisée par une équipe de scientifiques composée notamment de chercheurs de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal de l’Université McGill a permis de vérifier la théorie selon laquelle la dégénérescence cérébrale dans la maladie de Parkinson touche d’abord les régions sous-corticales et se propage ensuite le long des réseaux neuronaux jusqu’au cortex cérébral. En analysant les données recueillies pendant un an chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et des sujets sains, les chercheurs ont découvert que les zones cérébrales connectées étroitement aux régions sous-corticales étaient celles qui avaient subi la dégénérescence la plus marquée au cours de l’année chez les patients touchés par la maladie, et que ces altérations survenaient plus tôt qu’on le croyait.

Cette étude, publiée le 2 janvier 2018 dans la revue Nature Communications, vient étayer la théorie selon laquelle il existe une corrélation entre la progression de la maladie de Parkinson et les connexions neuronales, laquelle résulterait de la propagation d’une protéine toxique. Ces travaux permettent de mieux comprendre les mécanismes à l’origine de la maladie de Parkinson et pourraient mener à la mise au point et à l’essai de nouveaux traitements.

DOI : 10.1038/s41467-017-02416-0

 

Le 12 janvier 2018