Le programme du Département d’oncologie est ouvert aux étudiants de toutes disciplines

Un nouveau diplôme d’études supérieures propose d’explorer les principes et les pratiques en oncologie, ainsi que le mode de production des connaissances scientifiques qui orientent les soins et les politiques de santé en la matière. « L’offre de programmes d’études supérieures en oncologie faisait défaut à McGill et au Canada », explique le Dr Eduardo Franco, professeur titulaire d’une chaire James McGill et directeur du Département d’oncologie Gerald Bronfman de la Faculté de médecine de l’Université McGill. « Premier département d’oncologie au Canada, nous offrions jusqu’ici des programmes de formation médicale postdoctorale en oncologie, mais aucun programme ou cours d’études supérieures. Il était temps de remédier à la situation. »
Lancement du diplôme cet automne

Le programme de 30 crédits qui s’échelonne sur un an accueillera une première cohorte à l’automne 2020. « Notre objectif est de développer à McGill l’offre d’enseignement au sujet d’une maladie qui touche tous les Canadiens », fait remarquer le Dr Franco. « La moitié d’entre nous seront directement atteints d’un cancer, mais l’autre moitié devra aussi faire face à la maladie en prenant soin d’un proche qui en souffre. »

Le nouveau programme est conçu pour les étudiants issus d’un éventail de disciplines. Les sujets qui y sont abordés seront pertinents, entre autres, pour ceux et celles qui étudient en sciences infirmières, en médecine, en statistique, en gestion, en psychologie, en ergothérapie, en physiothérapie et dans d’autres professions de la santé.

En plus d’acquérir de vastes connaissances sur la biologie, la prévention et le traitement du cancer, les étudiants du programme développeront des habiletés essentielles en matière de méthodologie de recherche, de publication scientifique, de méthodes statistiques et d’éthique. « Notre programme favorise l’éclectisme, mais offre également une bonne spécificité », ajoute le Dr Franco. « Les cours procureront une vue d’ensemble du domaine de l’oncologie tout en amenant les étudiants à creuser un domaine d’intérêt en particulier. » Outre les connaissances générales qu’ils acquerront dans le domaine, les étudiants devront faire un choix parmi quatre concentrations : stratégies populationnelles et mondiales de contrôle du cancer, oncologie psychosociale/soins palliatifs, recherche clinique sur le cancer, ou services et qualité des soins en oncologie.

Un contenu et une expérience applicables sur le terrain

Le diplôme d’études supérieures propose du contenu pertinent pour la recherche et permet d’acquérir une expérience pratique applicable en contexte professionnel, sans imposer de longue thèse de recherche. Une équipe dédiée dirigée par Gayle Shinder, Ph. D., Ari Meguerditchian, M.D., Koren Mann, Ph. D. et Josephine Nalbantoglu, Ph. D. a permis au Département de réunir tous les éléments du programme. Six nouveaux cours spécifiques ont notamment été créés, dont quelques-uns sont ouverts à d’autres étudiants de la Faculté de médecine.

Les soins oncologiques et la recherche sur le cancer sont interprofessionnels et interdisciplinaires. « Il est important que les étudiants puissent explorer comment les spécialistes des différentes disciplines travaillent de concert et comprennent le point de vue des autres professionnels sur la maladie », conclut le Dr Franco. « La collaboration favorise les avancées sur les plans de la compréhension, de la prévention et de la prise en charge de la maladie. Tous les professionnels de la santé, même s’ils ne travaillent pas en oncologie, voient des personnes qui ont ou ont déjà eu le cancer – il est tout aussi important pour eux de comprendre la maladie sous tous ses angles. »

Le programme prévoit accueillir de 20 à 30 professionnels en début de carrière par année. La date limite de demande d’admission au sein de la première cohorte est le 15 juin.

Pour en savoir plus sur le diplôme d’études supérieures en oncologie, et pour postuler, cliquez ici.

Le 21 mai 2020