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DEAR COLLEAGUES,

Around a conference table in Washington DC some two weeks ago were assembled representatives of great medical centres from Australia, Singapore, England, Malaysia, Brazil, the United States and Canada. Convened by the Association of Academic Health Centres International, a dozen leaders of academic-medical centers were invited to an inaugural meeting to discuss global partnership at this pivotal moment in the health sciences. During our parley, we made a remarkable observation: each centre – no matter the continent, country or whether publicly or privately operated – was being challenged to prove the value of its existence.

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CHERS COLLÈGUES,

À Washington, D.C., il y a environ deux semaines, se réunissaient autour d’une table de conférence des représentants de grands centres médicaux d’Australie, de Singapour, d’Angleterre, de Malaisie, du Brésil, des États-Unis et du Canada. Convoqués par l’Association internationale des centres universitaires de santé, une douzaine de chefs de file de centres universitaires de médecine étaient invités à une première rencontre pour discuter d’un partenariat mondial en cette période charnière que vivent les sciences de la santé. Au cours de notre échange, nous avons formulé une observation remarquable : chaque centre, peu importe sur quel continent, dans quel pays, qu’il soit géré par l’état ou le secteur privé, devait relever le défi de prouver la valeur de son existence.


For some, it was government asking about return on investment, the “ROI”: what have we brought, are bringing, will we bring to our communities, in the most specific of terms? In other cases, it was local authorities questioning whether community-based hospitals and clinics staffed by a wide variety of primary, health care providers are not all that we need. The growing corps of elderly complained to many that they would gladly give up the next breakthrough in favour of a central office to coordinate their complex, multi-system care. The political forces and our communities are right to ask these questions, especially of organizations funded from the public purse. But as a group, we were taken aback by the commonality and paradoxical timing of the challenge.

As the health care debate ensues, our society is living medical miracles! During this century we have the means to discover cures to most of what ails us, at least in medical terms. The answers are within our grasp. And we have reached this moment and will harness its extraordinary potential only through the dynamic of common purpose that inspires the academic health science centre, from education through to basic and translational research, to clinical care, to public health.

So, my challenge to you for this month is weigh in on this issue, via the comments box below: how best do we justify our existence, succinctly give voice to our past record and future potential, show the great promise of the academic health centre in this molecular age, describe the value proposition?
How do we become agents of change in inventing 21st century health care?
Richard I. Levin, MD

Vice-Principal (Health Affairs)

Dean, Faculty of Medicine

McGill University


Dans certains cas, le gouvernement exige la rentabilité du capital investi : qu’avons-nous apporté, qu’apportons-nous, apporterons-nous quelque chose à nos collectivités, dans les termes les plus spécifiques? Dans d’autres cas, les autorités locales se demandent si des hôpitaux et des cliniques communautaires dont le personnel est composé d’une grande variété de professionnels de soins de santé de première ligne ne seraient pas tout ce dont nous aurions besoin. Le groupe d’âges en pleine croissance des aînés s’est plaint maintes fois qu’il renoncerait avec plaisir à la prochaine découverte médicale en échange d’un bureau central pour coordonner leurs soins complexes relevant de multiples réseaux. Les forces politiques et nos communautés ont le droit de poser ces questions, surtout aux organisations financées par les fonds publics. Mais en tant que groupe, nous avons été décontenancés par la similitude et la synchronisation paradoxale du défi.

Pendant que le débat sur les soins de santé se poursuit, notre société vit des miracles médicaux! Au cours de ce siècle, nous avons les moyens de découvrir des cures contre la plupart des maux dont nous souffrons, du moins du point de vue médical. Les réponses sont à notre portée. Nous en sommes là et nous profiterons de ce potentiel extraordinaire uniquement par l’intermédiaire de la dynamique du but commun qui inspire le centre universitaire de sciences de la santé, de l’enseignement à la recherche fondamentale et translationnelle, en passant par les soins cliniques et la santé publique.

Par conséquent, le défi que je vous lance ce mois-ci est de vous prononcer sur cette problématique par l’intermédiaire du blogue dont le lien apparaît ci-dessous. Comment pouvons-nous justifier de notre mieux notre existence, donner brièvement une voie à nos actes antérieurs et à notre potentiel futur, démontrer la grande promesse du centre universitaire de santé en cette ère de la molécule, décrire notre proposition de valeur?
Comment devenons-nous des agents de changement en inventant les soins de santé du XXIe siècle?
Richard I. Levin, MD

Vice-principal (Santé et affaires médicales)

Doyen, Faculté de médecine

Université McGill