Chers collègues,
C’est avec plaisir que je vous accueille à votre retour du congé des fêtes et permettez-moi de vous souhaiter, à tous, une Bonne et Heureuse Année. Malgré les défis que nous avons dû relever l’an dernier, nous avons, une fois de plus, clôturé l’année 2011 avec une longue liste de réussites, grâce au grand dévouement de tous ceux qui composent notre collectivité. J’aimerais également profiter de cette occasion pour remercier le Dr Benaroya pour son indéfectible leadership en qualité de vice-principal et doyen intérimaires au cours des derniers mois, ainsi que l’équipe de direction de la Faculté qui l’a soutenu.
Il s’agit d’un grand honneur pour moi d’entreprendre les fonctions de vice-principal et de doyen. Depuis l’annonce de ma nomination, on m’a demandé à quelques reprises « Pourquoi ce poste vous intéressait-il ? Pourquoi avez-vous accepté ? ». C’est tout simplement parce que je crois qu’il s’agit là d’une occasion de redonner à la Faculté, à notre collectivité et à cette Province. Natif de Montréal et éduqué à l’Université McGill, je dois ma carrière à la Faculté de médecine, et je suis très fier de cet endroit. Mes parents et mes frères ont été formés à l’Université McGill, et mon fils y étudie dans le moment. Pour moi, le fait de revenir à mon point de départ comme vice-principal et doyen constitue un privilège extraordinaire.
Aussi, je suis sûr de pouvoir vous aider à progresser en tirant profit de mes connaissances sur la Faculté, notre réseau hospitalier et notre milieu scientifique afin d’assurer nos réussites à venir. De toute évidence, je ne peux pas faire cela seul. Donc, les prochains mois seront consacrés à écouter et à me renseigner sur tous les secteurs de la Faculté, y compris ceux des Écoles et de notre collectivité, et à m’entretenir avec bon nombre d’entre vous.
Bien qu’il soit trop tôt pour moi à ce point-ci pour élaborer une vision quinquennale pour la Faculté, le fait d’avoir passé quelques années à l’intérieur de ces murs me permet d’avoir certaines idées au sujet de notre avenir.
• Relativement à notre mission éducative, nous sommes à finaliser la mise à jour d’un programme d’études médicales prédoctorales pour 2013, ce qui constitue une excellente nouvelle. Le programme, une réalisation du groupe de consultation en matière d’enseignement stratégique de la Faculté, tiendra davantage compte de notions liées à la santé publique, à la santé de la population, aux aptitudes à l’apprentissage permanent, à la médecine familiale, ainsi qu’à l’apprentissage du travail en équipe avec les Écoles de la Faculté. Notre programme de résidence est présentement en voie de révision, et des modifications sont en cours en sciences infirmières, en physiothérapie et ergothérapie, ainsi qu’en sciences de la communication humaine.
• En matière de recherche, il est de plus en plus important que nous ciblions les besoins du patient, ainsi que de la société en général. De manière tout aussi importante, nous devrons transposer les résultats de nos découvertes fondamentales en meilleurs soins de santé. Afin de demeurer concurrentiels, nous devons comparer nos résultats de demandes de subvention à ceux des meilleures écoles de médecine en Amérique du Nord et poursuivre les subventions à grande échelle. Nous devons également orienter nos fonds de recherche vers les endroits où ils auront le plus d’impact sur les besoins de la société.
• En ce qui a trait à notre collectivité de la santé, nous devons continuer à tabler sur nos collaborations au sein du réseau de santé McGill, comprenant l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, l’Hôpital général juif, le Centre universitaire de santé McGill et le Centre hospitalier de St. Mary. Cette approche s’applique non seulement à la recherche et à l’enseignement, mais aussi à l’élaboration des services cliniques à la fine pointe. Cela est d’autant plus important, maintenant, en raison du renouvellement historique de nos infrastructures présentement en cours, si nous désirons mener les modifications prévues en matière de soins de santé.
• Nous jouons un rôle d’envergure dans le domaine des sciences de la santé au Québec et au Canada, ainsi qu’à l’étranger. À titre d’institution financée à même les fonds publics, nous devons nous assurer d’offrir à la population que nous desservons la meilleure qualité en matière d’éducation, de recherche et de soins de santé. En effet, les Québécois et les Canadiens, par l’entremise des organismes gouvernementaux et des organismes publics, constituent la pierre angulaire de notre soutien. Nous devons également veiller à participer de façon active à l’établissement des politiques en matière d’éducation, de recherche et de soins de santé, et à nous faire entendre.
D’ici peu, la Faculté élaborera une vision, laquelle sera alimentée par notre collectivité, afin de nous aider à tabler sur nos réussites. J’aurai le plaisir de concrétiser cette vision en collaboration avec vous tous au cours des prochains mois et des années à venir.
Une fois de plus, je vous souhaite, à chacun d’entre vous, une année 2012 exceptionnelle.
David H. Eidelman, MDCM
Vice-principal, Santé et affaires médicales
Doyen de la Faculté de médecine
10 janvier 2012