Location: Maxwell Cohen Moot Court (room 100), 3644 Peel Street
Date and Time: Thursday, March 25th, 2010 – 16:30-18:00
Speaker:
Professor Lawrence Gostin is the Linda D. and Timothy O’Neill Chair of Global Health Law at Georgetown University. Dr. Gostin served as Associate Dean for Research at Georgetown Law until 2008. he is also Professor of Public Health at the Johns Hopkins and Georgetown Universities – a Collaborating Center of the World Health Organization and the Centers for Disease Control and Prevention. He is Visiting Professor of Public Health (Faculty of Medical Sciences) and Research Fellow (Centre for Socio-Legal Studies) at Oxford University. He is the Health Law and Ethics Editor, Contributing Writer, and Columnist for the Journal of the American Medical Association. In 2007, the Director General of the World Health Organization appointed Prof. Gostin to the International Health Regulations (IHR) Roster of Experts and the Expert Advisory Panel on Mental Health.
Abstract:
The international health landscape is increasingly crowded and complex. Global health efforts overlap, results are fragmented, and activities do not align with country priorities and capacities. Moreover, global health funding and interventions are skewed toward emotional, high-visibility events (e.g., the Asian tsunami), diseases that capture the public’s imagination (e.g., HIV/AIDS), and diseases with the potential for rapid global transmission (e.g., SARS and pandemic influenza). Instead, what is truly needed is to meet basic survival needs for the world’s most disadvantaged people and to focus on creating and sustaining effective health systems. In this lecture, Professor Gostin will make an innovative proposal for a Framework Convention on Global Health currently under discussion at the WHO and World Bank.
Date: jeudi, le 25 mars, 2010 – 16h30-18h00
Présentateur:
Professeur Lawrence Gostin est le Linda D. et Timothy J. O’Neill Professor of Global Health Law au Georgetown University Law Center, où il dirige le O’Neill Institute for National and Global Health Law. Il a agi à titre de vice-doyen à la recherche pour le département de droit à Georgetown University jusqu’en 2008. Il est également professeur en santé publique à Johns Hopkins University et Directeur du Center for Law & the Public’s Health de Johns Hopkins et Georgetown Universities, un centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Professeur Gostin est un Visiting Professor for Public Health (Faculté des sciences médicales) et chercheur (Centre for Socio-Legal Studies) à Oxford University. De plus, il est rédacteur en chef pour le droit de la santé et l’éthique, rédacteur et chroniqueur pour le Journal of the American Medical Association. En 2007, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé a nommé le professeur Gostin à titre d’expert pour le comité d’experts sur le Règlement sanitaire international (RSI) et le Expert Advisory Panel sur la santé mentale.
Résumé :
Le champ d’action mondial en matière de santé est de plus en plus chargé et complexe. Les efforts internationaux se chevauchent, les résultats obtenus sont fragmentés et les activités s’harmonisent mal avec les priorités et les capacités des pays. De plus, à l’égard du financement des activités et des interventions réalisées, sont davantage préconisés les évènements qui bénéficient d’une grande visibilité, qui suscitent beaucoup d’émotions (ex. le Tsunami en Asie du Sud-Est), les maladies qui captent l’imagination du public (ex. VIH/SIDA) et celles susceptibles de se transmettre rapidement et à grande échelle (ex. SRAS et Influenza pandémique). Il existe pourtant une véritable urgence de répondre aux besoins sanitaires de base des populations les plus défavorisées du monde en déployant des efforts pour créer et entretenir des systèmes de santé efficaces. À l’occasion de la conférence, le professeur Gostin exposera une proposition innovatrice de Convention-cadre sur la santé mondiale, laquelle est actuellement discutée au sein de l’OMS et de la Banque mondiale.