Le 23 août 2016, les étudiants de médecine et de médecine dentaire de l’Université McGill amorçaient un programme d’orientation de quatre jours qui constitue leurs premiers pas dans leur parcours vers la profession de médecin ou de dentiste.
Au cours de la semaine, les étudiants ont participé à des conférences et à des ateliers pour se familiariser avec tous les volets de leur programme, des outils technologiques aux horaires, en passant par la vie étudiante. Encore cette année, l’aîné Charlie Patton leur a souhaité la bienvenue et leur a présenté une introduction à la santé autochtone.
Les étudiants ont également eu amplement le temps d’apprendre à connaître leurs camarades de promotion durant la semaine, dans le cadre d’activités de réseautage et de l’expérience Frosh annuelle.
Enthousiastes à l’idée de commencer leurs études, les membres de la promotion, comme à l’habitude, constituent un groupe éclectique aux cheminements très divers.
« J’ai toujours voulu étudier en médecine », dit Joannie Rochette, sextuple championne canadienne de patinage artistique, médaillée de bronze
aux Jeux olympiques de Vancouver et athlète féminine de l’année de la Presse Canadienne en 2010. « Quand j’ai terminé le cégep en 2010, je ne savais pas ce que je voulais faire dans la vie et j’ai voulu profiter des occasions qui se présentaient du côté du patin et du sport parce que je voulais le faire et que j’avais travaillé toute ma vie pour y parvenir. Mais c’était une décision difficile parce que je laissais mes études de côté sans savoir si j’y reviendrais un jour. J’étais tellement heureuse qu’on me donne cette chance quand j’ai fait ma demande d’admission [en médecine]. » Joanie Rochette a suivi le programme préparatoire d’un an Med-P, une année fructueuse qui, dit-elle, « m’a intimidée un peu au début parce que je n’étais jamais allée à l’université et n’avais jamais étudié en anglais, puisque je suis francophone. J’étais un peu nerveuse mais tout s’est très bien passé. Mes notions de sciences du cégep me sont revenues et après deux semaines, je me sentais beaucoup mieux, au même niveau que les autres étudiants et prête à relever le défi. Je crois que si on a l’habitude de consacrer beaucoup de temps et d’efforts à nos études, on réussit bien, mais c’était bien d’avoir un an pour simplement s’acclimater. J’ai bien hâte de commencer cette année. »
