La chercheuse de l’IR-CUSM a permis de mieux comprendre la biologie placentaire et les gènes responsables des syndromes craniofaciaux

Loydie Jerome-Majewska, Ph. D. a été sélectionnée pour recevoir le prix Anne McLaren pour les femmes exceptionnelles en biologie du développement, décerné par l’International Society for Differentiation (ISD). En tant que lauréate 2023 de ce prix, elle prononcera la conférence Anne McLaren sur les modèles de maladies lors de la 82e réunion annuelle de la Society for Developmental Biology (DevBio) cet été à Chicago, dans l’Illinois.

À titre de scientifique au Programme en santé de l’enfant et en développement humain à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et de professeure agrégée au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill, Loydie Jerome-Majewska va recevoir le prix en reconnaissance de ses études entièrement nouvelles de la biologie placentaire et des gènes responsables des syndromes craniofaciaux humains. Les membres de la direction de l’ISD ont souligné qu’elle incarne l’esprit des travaux de recherche de précurseure qui animait la Dre McLaren dans le domaine de la biologie développementale et de l’aide au mentorat.

Le parcours épique d’une cellule unique qui devient un embryon complexe a toujours attisé la curiosité scientifique de Loydie Jerome-Majewska. Le programme de recherche de cette scientifique se concentre sur la compréhension de l’origine des malformations que présentent les nouveau-nés. Les travaux récemment effectués dans son laboratoire visent à identifier la manière dont l’épissage anormal contribue à un groupe de troubles connus sous le nom de splicéosomopathies. Le groupe de Loydie Jerome-Majewska a généré plusieurs modèles murins de ces troubles et espère identifier les points communs qui vont un jour contribuer à l’identification des interventions permettant de remédier à ces troubles.

« La Dre McLaren a été une pionnière; elle est reconnue pour son rôle dans l’établissement du modèle murin comme système de modèle utilisé dans l’étude des premiers stades du développement. Elle est aussi célèbre pour son rôle de mentore et pour le soutien qu’elle a apporté aux femmes en sciences, commente Loydie Jerome-Majewska. À mes yeux, le prix Ann McLaren n’est pas seulement une reconnaissance de mon travail ni uniquement la promotion du secteur par la communauté de biologie du développement; selon moi, c’est aussi une façon d’encourager notre groupe à poursuivre ses projets et de reconnaître le travail acharné des scientifiques extraordinaires que j’ai eu le plaisir de former et avec lesquels je suis heureuse de collaborer. »