Poursuivant ses initiatives d’avant-garde pour améliorer l’expérience patient tout en augmentant l’efficacité en milieu de travail, deux experts en chirurgie thyroïdienne de l’Hôpital général juif (HGJ) ont mis en œuvre avec succès un nouveau plan pour augmenter considérablement – et parfois même doubler – le nombre journalier de chirurgies. En coupant environ une demi-heure de chaque cas, l’équipe a raccourci les temps d’attente pour les patients nécessitant une chirurgie thyroïdienne.
L’HGJ transforme la chirurgie thyroïdienne une opération à la fois
Des améliorations mènent à une augmentation de l’efficacité et à une expérience patient améliorée
Ces mesures ont été mises en œuvre afin de réduire les temps d’attente pour ces patients qui doivent souvent composer avec des questions sans réponse ou avec un diagnostic de cancer difficile. Ainsi, plus un individu passe de temps à attendre sa chirurgie, plus il a le temps de penser à son cancer ou à songer s’il est atteint ou non.
En novembre 2013, le Dr Simcha Kleiman, chef de l’Anesthésie à l’HGJ et le Dr Richard Payne, chirurgien au sein du Service d’oto-laryngologie, ont introduit des améliorations logistiques avant, durant et après la chirurgie. Ces changements ont permis une augmentation du nombre de chirurgies pratiquées par jour, sans effet sur les interventions elles-mêmes. Entre les opérations, une équipe spécialisée d’infirmières et de préposés lave la salle d’opération et se prépare au prochain cas, accélérant ainsi le déménagement du patient de la salle d’opération à l’aire de récupération, avant de passer à l’unité de soins.
« Notre équipe experte a su passer de quatre cas chirurgicaux par jour à jusqu’à huit et ce, sans faire les tâches à la hâte ou entreprendre du travail supplémentaire, dit le Dr Kleiman. En éliminant des délais non nécessaires dans le temps de rotation des salles d’opération et des transferts de patients, le nouveau plan a pu simplifier avec succès le processus entier afin d’accomplir davantage pour les patients, tout en utilisant les mêmes ressources. »
Alors qu’une plus grande efficacité est un but dans plusieurs domaines de la chirurgie, la chirurgie thyroïdienne a été choisie parce que la procédure est pratiquée à l’HGJ avec de faibles taux de complication et des taux de satisfaction élevés chez les patients. En effet, afin d’accroître le nombre de chirurgies par jour, certains patients ne passent pas la nuit à l’hôpital. À la place, deux à trois patients sont sélectionnés pour rentrer chez eux le jour même.
« Notre première priorité a toujours été et est toujours la sécurité et la qualité des soins que nous offrons à nos patients, dit Valérie Vandal, directrice-associée des soins infirmiers pour les services chirurgicaux. Afin de faciliter la transition de l’hôpital à la maison, nous nous assurons de prendre notre temps avec nos patients. Nous fournissons de la formation, de l’information et nous les rassurons. Nous sommes également disponibles s’ils ont des questions ou des préoccupations une fois rentrés à la maison. »
« Couper les temps d’attente est un élément essentiel de la quête de fournir une expérience patient exceptionnelle à l’Hôpital général juif, dit le Dr Lawrence Rosenberg, directeur général de l’HGJ. En développant des façons de travailler plus facilement et efficacement, notre hôpital satisfait non seulement les besoins physiques et individuels des patients, mais fait aussi usage optimal des ressources financières, médicales et infirmières du système de santé publique. »
Depuis le lancement de ces nouvelles mesures, l’effet a été extrêmement positif pour les patients du service qui luttent souvent pendant des mois contre les coûts psychologiques et émotifs qui peuvent être d’autant plus difficiles lorsque les résultats des tests et des biopsies sont suspects ou non concluants. En fin de compte, le but est d’améliorer l’expérience patient avant même que les patients n’arrivent à l’hôpital pour leur chirurgie. Selon le Dr Payne, « notre objectif numéro un est de réduire le montant de temps que nos patients passent à attendre et à vivre avec leur diagnostics de cancer. »