Le 25 août, sous le soleil, les facultés de médecine et de médecine dentaire de l’Université McGill ont tenu leur journée d’orientation annuelle, accueillant ainsi leur nouvelle cohorte d’étudiants.
Les 223 nouveaux étudiants ont reçu de l’information qui les guidera durant leur parcours de futurs médecins et dentistes, en plus de profiter d’une introduction à la santé autochtone présentée par l’aîné Charlie Patton. Ils ont pu réseauter et faire connaissance avec leurs compagnons de classe des quatre prochaines années.
Groupe éclectique, les membres de la promotion de 2019 représentent plus de 30 universités et 20 cégeps, ont étudié dans un éventail de disciplines et choisi la Faculté de médecine de McGill pour diverses raisons.
Alexandre Elhalwi, Montréalais de naissance, désire devenir médecin depuis toujours. « J’en rêve depuis que j’ai cinq ans,
raconte-t-il. Mon grand-père était paraplégique et je me rappelle lui avoir demandé pourquoi il était en fauteuil roulant. Il m’a répondu “Tu sais, je me suis fait très très mal.” Je lui ai dit “Ne t’inquiète pas, quand je vais être grand je vais devenir médecin pour t’aider à guérir.” J’ai poursuivi dans cette voie pendant toutes ces années et je suis très heureux d’être ici pour étudier la médecine. »
Pour le Calgarien d’origine Burnett Johnston, la médecine offre l’occasion de travailler étroitement avec les patients « tout en mettant au point de nouvelles technologies ». Après son baccalauréat en génie mécanique à l’Université McGill, des mentors de la Faculté de médecine l’ont encouragé à poursuivre des études médicales. De la même façon, Sarah McRae, ingénieure et physicienne, travaillait en entretien d’aéronefs à Chicoutimi avant de se tourner vers la médecine. Attirée par la médecine familiale, elle cherche une carrière enrichissante où elle pourra mettre ses aptitudes au service d’autrui.
Le Nord revêt une importance particulière pour plusieurs nouveaux étudiants, dont Cassandra Bouchard, originaire de
Baie-Comeau. La diversité et la possibilité d’étudier en anglais et en français ont motivé son choix d’université. « Je trouvais cela intéressant parce que je viens d’une ville surtout francophone et que de pouvoir apprendre dans les deux langues ouvre plusieurs portes, » précise-t-elle. Comme Sarah McRae, elle pense opter pour la médecine familiale, mais garde l’esprit ouvert.
L’intérêt de Lucy Teresa Shum pour la médecine familiale découle de ses deux ans d’expérience comme infirmière à Puvirnituq, sur la Baie d’Hudson. « J’ai travaillé au sein d’une équipe de médecins et d’infirmières qui travaillaient auprès des Inuits le long de la Baie d’Hudson, explique celle qui a récemment terminé une maîtrise en administration de santé à l’Université de Montréal. C’est en prodiguant ces soins de première ligne que j’ai compris tout ce que les médecins de famille peuvent accomplir en région. J’ai beaucoup appris et j’ai fait un peu de tout. Ça m’a donné une très bonne idée du travail des médecins de première ligne – de la pédiatrie aux soins aux aînés et à l’obstétrique. C’est un rôle très flexible et diversifié. »
Interrogés sur les raisons qui les ont poussés à choisir McGill, les membres de la cohorte mentionnent souvent les nombreux attraits de Montréal et la réputation de l’Université. « McGill est au premier rang à Montréal, » conclut Lucy Teresa Shum.