L’honorable Gary Goodyear, ministre d’État (Sciences et Technologie), a annoncé que les propositions de huit universités canadiennes ont été sélectionnées afin qu’elles recrutent onze prestigieux récipiendaires de chaires d’excellence en recherche du Canada.
« Il s’agissait d’un processus de sélection très compétitif et on a reçu un grand nombre de propositions exceptionnelles, a affirmé Brian Levitt, président du comité de sélection du Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada. Mes collègues du comité de sélection, parmi lesquels on retrouve des Canadiens et des experts internationaux éminents, sont d’avis que les 11 propositions sélectionnées représentent le meilleur investissement stratégique pour le Canada et qu’ils apporteront des avantages importants dans une variété de domaines. »
Le Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada est conçu pour attirer les meilleurs chercheurs au monde afin d’aider le Canada à bâtir un savoir crucial dans des domaines de recherche importants. Lancé en 2008, le Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada finance des universités d’accueil jusqu’à concurrence de 10 millions de dollars répartis sur sept ans afin d’appuyer les titulaires de chaire de recherches du Canada et leur équipe dans leurs ambitieux programmes de recherche. Ces titulaires de chaire travaillent présentement dans 13 universités partout au pays, contribuant ainsi au bien-être des Canadiens et à la compétitivité mondiale du Canada. Dans le cadre du Plan d’action économique de 2011, on a annoncé un concours pour 10 nouvelles chaires d’excellence en recherche du Canada. Depuis ce temps, une chaire supplémentaire du concours initial est devenue vacante. Les chaires d’excellence en recherche du Canada sont parmi les reconnaissances les plus prestigieuses et financièrement importantes du monde.
Afin de trouver des solutions novatrices visant à assurer la durabilité, le titulaire de cette chaire étudiera l’équilibre existant entre l’utilisation de produits chimiques au sein d’une société industrialisée et que l’impact de leur utilisation ont sur l’environnement et la santé. Il étudiera également des réactions chimiques pouvant être écologiques quant à leur solvabilité, à la quantité d’énergie qu’elles nécessitent et aux ressources qu’elles impliquent. De plus, le titulaire de chaire analysera la façon dont ces produits chimiques peuvent contaminer des formes de vie. Les profils écologiques que l’on établira de ces produits chimiques appuieront les politiques et l’industrie des produits chimiques.
La douleur chronique représente un problème de santé publique d’envergure internationale qui comporte d’importants impacts sociaux et économiques. En effet, un Canadien sur cinq en est victime. Le coût des soins de santé de l’ensemble de ces personnes est estimé à plus de 10 milliards de dollars, ce qui est plus élevé que les dépenses liées aux personnes atteintes du cancer, de maladies cardiaques et du VIH. Les solutions actuelles concernant le traitement de la douleur sont souvent inefficaces, car les mécanismes génétiques qui sont liés à la douleur chronique sont mal compris. Ainsi, le titulaire de cette chaire étudiera ces mécanismes et il tentera de définir des objectifs pour les thérapies sur la douleur chronique. Les stratégies qui découleront de ces thérapies personnalisées seront d’une importance cruciale pour la science, l’industrie et la société en général.
15 novembre 2012