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Ottawa, Ontario (10 juillet 2013) – L’honorable Leona Aglukkaq, ministre de la Santé, a annoncé aujourd’hui que neuf équipes de chercheurs ont reçu des fonds pour examiner comment des facteurs environnementaux peuvent modifier l’expression de notre ADN et affecter notre santé. Ces équipes de recherche sont financées par le gouvernement du Canada en partenariat avec Génome Colombie-Britannique, le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) et l’Agence japonaise des sciences et de la technologie.

« Nous sommes heureux d’appuyer ces équipes de recherche dont les travaux nous permettront de mieux comprendre les interactions gènes-environnement et jetteront un nouvel éclairage sur la santé et la maladie humaines », a affirmé la ministre Aglukkaq. « Nous sommes fiers de nous associer à des organisations canadiennes et japonaises pour financer ces importants projets qui aideront à améliorer la santé des Canadiens. »

En octobre 2012, la ministre Aglukkaq a annoncé l’engagement de fonds pour soutenir les équipes dans le cadre du Consortium canadien de recherche en épigénétique, environnement et santé (CCREES), une initiative nationale destinée à mettre le Canada à l’avant‑scène de la recherche en épigénétique et santé. Le financement total pour les neuf équipes s’établit à 21,8 millions de dollars sur cinq ans.

Les équipes annoncées aujourd’hui ont été choisies par un comité d’experts internationaux au terme d’un rigoureux processus d’évaluation par les pairs. Six des équipes sont entièrement canadiennes, et trois autres sont composées de chercheurs canadiens et japonais.

Les chercheurs suivants dirigeront les équipes canadiennes, qui s’efforceront d’améliorer l’application des connaissances issues de la recherche en épigénétique au profit de la santé humaine :

  • La Dre Cheryl Arrowsmith (Université de Toronto) mesurera l’influence du microbiome sur les mécanismes épigénétiques dans la maladie inflammatoire de l’intestin.
  • La Dre Denise Daley (Université de la Colombie-Britannique) explorera comment l’environnement influe sur les mécanismes génétiques en cause dans l’apparition de l’asthme.
  • Le Dr James Davie (Université du Manitoba) cherchera à découvrir les « signatures » épigénétiques associées à l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale.
  • La Dre Pamela Hoodless (Agence du cancer de la Colombie‑Britannique) examinera quelles modifications épigénétiques interviennent dans la régulation de la différenciation du carcinome hépatocellulaire et des hépatocytes.
  • Le Dr Mark Lathrop (Université McGill) prévoit réaliser la cartographie épigénomique pleine résolution de la maladie métabolique au sein de populations humaines.
  • Le Dr William Muller (Université McGill) explorera le rôle de l’épigénétique dans l’apparition du cancer du sein, et ses conséquences pour la pharmacorésistance.

« Nous espérons que ces travaux conduiront à des biomarqueurs diagnostiques d’affections comme les troubles causés par l’alcoolisation fœtale, qui pourront être utilisés dès la naissance », explique le Dr James Davie, de l’Université du Manitoba. « C’est un fait établi qu’un diagnostic et une intervention précoces peuvent profondément changer la vie d’un enfant atteint. »

Les équipes suivantes de chercheurs canadiens et japonais s’attaqueront à des défis courants en épigénétique des cellules souches :

  • Le Dr John Dick (Réseau universitaire de santé à Toronto) et le Dr Hiromitsu Nakauchi (Université de Tokyo) chercheront des façons d’améliorer les méthodes de fabrication de cellules souches à partir de cellules souches hématopoïétiques, ce qui pourrait permettre de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques. Ils espèrent aussi que leur carte épigénétique du système sanguin et de la leucémie deviendra une nouvelle ressource importante pour la communauté scientifique.
  • Le Dr Andras Nagy (Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum à Toronto) et le Dr Yasuhiro Yamada (Université de Kyoto) étudieront le processus de reprogrammation afin de trouver les cellules les mieux adaptées à la médecine régénératrice qui sont efficaces et sûres du point de vue de l’oncogenèse.
  • La Dre Janet Rossant (Hôpital pour enfants de Toronto) et le Dr Hitoshi Niwa (Centre de biologie du développement RIKEN) utiliseront différentes méthodes de laboratoire au  Canada et au Japon  pour obtenir une compréhension complète des réseaux épigénétiques moléculaires qui distinguent la pluripotence et la formation de trophoblastes. Leur recherche leur permettra d’en apprendre davantage sur le développement placentaire et les troubles de la grossesse.

Pour plus de renseignements sur les équipes internationales consultez le communiqué.

« Le Fonds de recherche du Québec – Santé est très heureux de participer à cette initiative pancanadienne de recherche sur les interactions entre les gènes et l’environnement. Le Fonds contribuera au soutien financier des deux équipes québécoises de l’Université McGill. Celles-ci exploreront comment l’environnement influence le développement du cancer du sein et des maladies métaboliques. Ces projets permettront de mieux comprendre le développement de ces maladies afin d’en améliorer le traitement », a déclaré le Dr Renaldo Battista, directeur scientifique du FRQS.

À propos de Génome Colombie-Britannique
Génome Colombie-Britannique (en anglais seulement) est un catalyseur de la grappe des sciences de la vie sur la côte ouest du Canada, qui gère un portefeuille cumulatif de plus de 625 millions de dollars en projets de recherche et en plateformes de sciences et de technologie. De concert avec les gouvernements, le monde universitaire et divers secteurs de l’industrie comme la foresterie, les pêches, l’agriculture, l’environnement, la bioénergie, les mines et la santé humaine, l’organisation a pour but de générer des avantages sociaux et économiques en Colombie-Britannique et au Canada.
À propos du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS)
Relevant du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) a pour mission de soutenir la recherche en santé en vue de favoriser le mieux-être de la population québécoise. Il a pour mandats la promotion et l’aide financière de ces recherches, la diffusion des connaissances et la formation des chercheurs, ainsi que l’établissement de partenariats nécessaires au développement du système québécois de la recherche et de l’innovation, et le rayonnement de la recherche sur le plan international.
À propos des Instituts de recherche en santé du Canada
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont l’organisme du gouvernement du Canada chargé d’investir dans la recherche en santé. Leur objectif est de créer de nouvelles connaissances scientifiques et d’en favoriser l’application en vue d’améliorer la santé, d’offrir de meilleurs produits et services de santé, et de renforcer le système de soins de santé pour les Canadiens. Composés de 13 instituts, les IRSC offrent leadership et soutien à plus de 14 100 chercheurs et stagiaires en santé dans tout le Canada.
Pour de plus amples renseignements :

Cailin Rodgers, Cabinet de l’honorable Leona Aglukkaq, 613-957-0200

David Coulombe, Relations avec les médias des IRSC, 613-941-4563

Sally Greenwood, Génome Colombie-Britannique, 604-637-4373

Michelle Dubuc, FRQS, 514-873-2114, poste 1235

 

 

12 juillet 2013