Une nouvelle étude démontre que tant dans la vie que dans la mort, l’homme qui a vécu 55 ans avec l’incapacité de créer de nouveaux souvenirs nous a aidés à mieux comprendre ce qu’il faut pour les créer.
Les nouvelles images, créées et analysées par une équipe menée par le neuroanatomiste Jacopo Annese, ont été diffusées mardi et publiées dans Nature Communications. Elles sont dorénavant disponibles pour les neuroscientifiques.
«Les premières découvertes de cette démarche sont remarquables pour leur cohérence avec les études d’imagerie antérieures», a révélé Brenda Milner, professeure de neurochirurgie au Neuro. «C’est rassurant», avoue-t-elle, qui a été la première chercheure à étudier le patient H.M. Toutefois, elle n’a pas participé aux plus récentes travaux.
Tout comme Annese, Milner a indiqué qu’il était possible que les morceaux de l’hippocampe laissés par Scoville aient pu aider H.M. à développer après la chirurgie de vagues souvenirs de gens et d’événements qu’il aurait vu à maintes reprises à la télévision, incluant l’atterrissage sur la lune en 1968, l’assassinat de John F. Kennedy et la chanteuse Liza Minelli.
Lire l’article intégral dans le L.A. Times (en anglais)
29 janvier 2014