La première lauréate du Prix Maude Abbott est la Pre Maya Saleh, professeure adjointe en microbiologie et immunologie, chercheure au Groupe de caractéristiques complexes et au Département de médecine et affiliée à plusieurs autres, une scientifique très respectée et accomplie, et à qui l’on attribue plusieurs grandes découvertes.
« Ayant à son actif un nombre croissant de distinctions notamment du FRSQ et des IRSC, et accumulé les succès de financement sur la scène de la recherche tant en Amérique du Nord qu’en Europe, Maya Saleh représente une référence en matière d’excellence parmi les femmes et tous ceux qui ont été inspirés à repousser les frontières classiques de la Faculté, tant à McGill qu’à l’international,» a révélé le vice-principal (Santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine, le Dr Richard I. Levin.
« La science de qualité est polie par les bons voisins que l’on a, et le bon système de soutien que l’on a,» a dit la Pre Saleh en recevant le Prix. « Depuis que j’ai débuté à McGill, j’ai été très bien soutenue. La grande partie du travail qui a mené à ce prix est celui effectué par mon équipe, et bien sûr, je remercie ma famille, qui a bien voulu me laisser consacrer du temps à ma carrière. » a-t-elle dit en terminant.
Ses projets sont innovateurs et visent à mieux comprendre une panoplie de maladies. Remarquablement productive, elle a publié non moins de 10 articles au cours des cinq dernières années, y compris comme auteure principale d’articles dans la revue Nature et d’autres grandes publications. Ses travaux sont souvent cités malgré le fait que sa carrière soit si jeune, ayant à son actif 391 citations au cours des trois dernières années seulement.
À propos de Maude Abbott :
L’une des premières diplômées en arts de l’Université McGill et diplômée en médecine de l’Université Bishop, Maude Abbott a reçu un doctorat honorifique M.D., C.M. de l’Université McGill en 1910.
En 1898, le Dr George Adami, alors directeur du Département de pathologie à McGill, l’a nommée conservateur adjoint du Musée de la médecine et l’envoya à Washington pour étudier les méthodes utilisées par le Army Medical Museum, où elle rencontra William Osler à John Hopkins. C’est alors que la carrière de Maude Abbott prend de l’envol. Par la suite, Osler lui demanda de rédiger la section sur la cardiopathie congénitale pour son Traité de médecine. Ses travaux atteignèrent leur apogée dans son Atlas of Congenital Cardiac Disease publié en 1936.
Créé par la Faculté de médecine l’an dernier, le Prix Maude Abbott est remis aux femmes exceptionnelles de la Faculté de médecine de l’Université McGill qui suivent les traces de cette pionnière dès le début de leur carrière, grâce à leur excellence en éducation, en recherche ou en gestion.