Le 21 août 2012, plus de 200 nouveaux étudiants en médecine se sont regroupés au pavillon McIntyre des sciences médicales pour assister à leur premier séminaire. Le Dr David Eidelman, vice-principal (Santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine, a chaleureusement accueilli les étudiants et leur a donné un aperçu de ce qui les attendait dans leur parcours les menant à une carrière de professionnels de la santé. Les présidents des associations étudiantes en médecine et médecine dentaire de McGill étaient également de la partie pour aider à orienter les nouveaux-venus. Choisis parmi plus de 2 000 candidats selon un rigoureux processus tenant compte de leurs accomplissements, les étudiants aux talents exceptionnels et aux aspirations personnelles viennent de divers milieux.
Selon Christine Nadeau: «Je pense que j’étais prête pour la médecine, et que la médecine m’attendait.» Pour Christine, titulaire d’un baccalauréat en sciences de McGill, être médecin était un rêve dès la tendre enfance. Elle se rappelle, alors qu’elle avait six ans, avoir vu un jeune enfant qui se rendait à la salle d’urgence après s’être électrocuté. En le regardant pleurer, elle a senti un urgent désir de «soigner cela».
Pour Sophia Bachilova, également titulaire d’un baccalauréat en sciences de McGill, l’histoire est semblable. Son séjour à l’hôpital pour soigner un bras cassé et des nerfs atrophiés, a été formateur: elle est tombée en amour avec la médecine. Mais comme plusieurs, l’idée de l’école de médecine était déconcertante. «Je devais me convaincre que je pouvais accomplir quelque chose d’exceptionnel pour suivre ce parcours, et c’est ce que j’ai fait!» avoue Sophia.
Les chemins menant à la médecine sont aussi variés que les étudiants: Ashley Wyane a d’abord fait une maîtrise en santé publique; Mathieu Rousseau se préparait à une carrière en recherche fondamentale en biologie moléculaire; Katya Traore travaillait déjà comme infirmière lorsqu’elle a décidé de retourner sur les bancs d’école; et Pascal Chavannes pratiquait la psychologie. Mais, tous avaient le même désir. Comme Pascal l’explique : «Je me suis rendu compte qu’il y avait des fois où je ne pouvais pas aider les patients autant que je l’aurais voulu… Je voulais aider et comprendre les gens davantage, et avoir plus d’impact sur leur vie.»
Maintenant qu’ils y sont arrivés, à quoi ont-ils le plus hâte? Pour Christine, c’est le premier instant où elle interagit avec un patient de manière significative et les aspects techniques et physiques liés à la pose d’un cathéter central. «J’ai vraiment, vraiment hâte», avoue-t-elle. Carl Boodman a hâte de décider de sa spécialité. Pour sa part, Steve Roy rêve d’explorer la médecine d’urgence et les neurosciences, tout en apprenant à mieux comprendre les populations qu’il servira. D’autres étudiants, tels que Jennifer Picado, n’en peuvent tout simplement plus «d’attendre d’être renversés».
La Faculté de médecine souhaite la bienvenue à tous les étudiants de médecine et de médecine dentaire. Elle est non seulement ravie de leur enseigner, mais également d’apprendre d’eux pendant leur cheminement vers leur diplôme!