Photo: Graphicstock.com
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Le sondage suggère que la santé cardiovasculaire est à tort perçue comme étant réservée aux bébés-boumeurs.

Kerrie Lee Brown n’avait pas encore 40 ans lorsqu’elle a été frappée d’une crise cardiaque. La femme de Toronto était tout simplement en train de mettre ses jeunes fils au lit, comme elle le fait toujours, lorsque son épaule droite a été frappée d’une douleur extrêmement intense, qu’elle explique comme ressemblant à un grand coup que l’on a asséné à quelqu’un avec un bâton de baseball.

Mais parce que les crises cardiaques sont toujours pour les autres – les plus vieux, les obèses, les malades –  Brown a refusé d’entendre les supplications de son conjoint qui désirait appeler une ambulance,  expliquant plutôt ses symptômes atroces comme étant comme un nerf coincé. Ce n’est que des jours plus tard, après avoir finalement accepté de passer des examens, que la jeune de la génération X a appris ce qui s’était vraiment passé.

Les résultats publiés mardi révèlent qu’un seul Canadien sur quatre âgé entre 25 et 44 ans croit qu’il court des risques de souffrir de maladie du cœur, et que seulement 43 pour cent se préoccupent de leur santé cardiovasculaire. Cette perception est tout à l’opposé de la réalité, qui – selon un médecin de l’Université McGill –  révèle que bon nombre de ce groupe sont en fait des «bombes ambulantes à retardement».

Le Dr Pierre-Paul Tellier, professeur et directeur du Service de santé pour les étudiants de l’Université McGill avoue qu’il voit beaucoup trop de jeunes gens souffrant de cholestérol élevé, de grand stress, de problèmes de poids, qui font peu d’exercices et qui sont à la limite de la haute pression, tous des facteurs liés aux problèmes cardiaques à venir. Malgré tout, la recherche laisse entendre que les gens des générations X et Y continuent de percevoir les maladies du cœur comme un problème exclusif aux bébés-boumeurs.…

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