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Photo: Centers for Disease Control and Prevention, Wikimedia

L’été dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclarait que la flambée de la maladie à virus Ebola en Afrique occidentale constituait une urgence de santé mondiale. Par conséquent, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a émis des conseils de santé aux voyageurs désireux de se rendre dans certains pays de l’Afrique centrale et occidentale. Cliquez ici pour consulter les plus récents avis de l’ASPC.

L’Université McGill suit les recommandations de l’ASPC à l’intention des étudiants, professeurs et employés qui songent à se rendre dans ces pays. Les personnes qui envisagent de se rendre dans ces régions devraient consulter la clinique de pré-voyage du Centre des maladies tropicales J.D. MacLean, à l’Hôpital général de Montréal du CUSM.

Il n’existe aucun vaccin ni traitement pour la maladie à virus Ebola, laquelle est associée à des taux élevés de mortalité. Toutefois, on ne signale aucun cas de transmission du virus hors de l’Afrique occidentale ou centrale, ni d’infection au Canada.

Le virus Ebola se transmet uniquement par contact étroit avec une personne atteinte ou un animal infecté, par le sang et d’autres liquides organiques et par l’utilisation d’objets contaminés, dont les seringues. Les symptômes comprennent fièvre, faiblesse, douleurs musculaires, maux de tête et mal de gorge, lesquels sont suivis par des vomissements, de la diarrhée, une éruption cutanée et, dans certains cas, des hémorragies.

Si les voyageurs ayant visité une région touchée ressentent les symptômes d’une maladie infectieuse dans les trois semaines suivant leur retour au pays, ou s’ils soupçonnent avoir été exposés au virus Ebola (par ex., les bénévoles médicaux ayant travaillé dans des hôpitaux) dans les régions touchées, ils doivent consulter immédiatement un médecin et l’informer de leur récent voyage.

Le risque de contracter le virus Ebola est très faible au Canada, en particulier au Québec où il n’existe aucun vol direct entre les aéroports de la province et les pays touchés. Les hôpitaux québécois, dont le CUSM, ont cependant prévu des protocoles rigoureux dans l’éventualité où ils auraient à recevoir une personne soupçonnée d’être infectée par le virus Ebola.

Pour un complément d’information et des ressources additionnelles sur la flambée de la maladie à virus Ebola, veuillez consulter les sites Web de l’OMS et de l’ASPC :

OMS : http://www.who.int/csr/disease/ebola/fr/

ASPC : http://www.phac-aspc.gc.ca/id-mi/vhf-fvh/ebola-fra.php

26sept2014