mary-headshotMary Koziol

Université McGill

Promotion de 2018

Je ne suis pas prête à mourir. Mais je n’ai pas peur de la mort.

J’attends ma préceptrice dans le hall d’un centre de soins palliatifs, en compagnie de camarades d’études. Nous avons très chaud dans nos vêtements d’hiver, nous échangeons des banalités et nous nous offrons des menthes. Un sentiment d’appréhension au sujet de la visite imminente se mêle à plusieurs autres émotions – anxiété par rapport à l’examen prochain en néphrologie, contrariété devant la nature imprévisible de l’hiver à Montréal. Je suis consciente de participer à la conversation, mais de manière distraite, l’esprit et le cœur ailleurs. C’est la première fois que je me rends dans un centre de soins palliatifs depuis qu’elle est décédée. Mon cœur bat nerveusement, ce qui répand une légère instabilité dans mon corps. La docteure P arrive et nous guide vers une salle confortable, mais surchauffée de l’étage. Elle me plaît immédiatement, comme la plupart des médecins des soins palliatifs. Une sorte de présence et de sagesse émane de toute personne qui a choisi d’accompagner ses semblables lors de l’étape finale de leur vie. Elle se présente brièvement, décrit le but de la séance de la journée et demande si l’un de nous a l’expérience des soins palliatifs.

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