Un nouveau partenariat entre McGill et la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC permettra de renforcer des programmes de recherche clés et optimiser la compréhension, la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires
hearthealthPrès de 70 000 Canadiens meurent d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année, soit une personne toutes les sept minutes. Or, en dépit des avancées importantes réalisées dans le traitement des maladies cardiovasculaires, près de 30 pour cent des décès survenant chaque année au Canada en sont le résultat.
L’Université McGill est fière d’annoncer qu’elle a été invitée à se joindre au Cercle des chefs de file en recherche de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, un partenariat pluriannuel sans précédent de 300 millions de dollars entre la Fondation et 19 des principaux établissements d’enseignement et hôpitaux de recherche canadiens.

Dans le cadre de ce partenariat, les chercheurs de l’Université McGill pourront recevoir au moins cinq millions de dollars en subventions au cours des dix prochaines années afin d’approfondir la compréhension des maladies cardiovasculaires, offrant ainsi aux Québécois et aux Canadiens l’espoir de nouvelles méthodes de prévention et de traitements plus efficaces.

« La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC est un partenaire inestimable de l’Université depuis de nombreuses années et témoigne éloquemment du rôle essentiel d’organismes de bienfaisance dans l’avancement de la recherche grâce à la philanthropie ciblée, affirme Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de McGill. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers la Fondation pour son soutien sans cesse renouvelé, et nous réjouissons à l’idée de travailler avec elle à l’avancement de la recherche sur les maladies cardiaques et l’AVC. »

Le Dr David Eidelman, vice-principal (santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine de l’Université McGill, fait écho à ce sentiment. « Nous sommes honorés de joindre nos efforts à ceux de la Fondation afin de réduire considérablement l’incidence des maladies cardiovasculaires et des AVC au Québec et au Canada. Ce financement essentiel viendra appuyer la recherche qui se fait dans les domaines de la médecine et des sciences de la santé à McGill, ainsi que les nombreux partenariats que nous avons développés avec d’autres facultés de McGill. »

L’Université McGill jouit d’une renommée internationale à titre de chef de file dans le domaine des maladies cardiovasculaires et de l’AVC. Elle compte d’éminents chercheurs qui se penchent sur ces domaines dans plusieurs facultés, dont celles de médecine, sciences, génie et sciences de l’éducation, ainsi que dans son réseau d’hôpitaux d’enseignement affiliés.

La Fondation des maladies cardiovasculaires et de l’AVC s’est engagée à réduire le taux de décès attribuables aux maladies cardiaques et à l’AVC de 25 pour cent d’ici 2020, et souhaite que ce partenariat, le plus important depuis sa création, il y a 60 ans, lui permette d’atteindre cet objectif plus rapidement.

« En d’autres mots, il faut agir de toute urgence pour sauver davantage de vies, et c’est pourquoi le Cercle des chefs de file en recherche de la Fondation a été créé, précise David Sculthorpe, chef de la direction de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Cet engagement de 300 millions de dollars permettra à nos partenaires de planifier des projets de recherche ambitieux, de nouer davantage de partenariats et de recruter plus de chercheurs parmi les plus réputés au Canada et à l’étranger. »

L’un des plus importants organismes de bienfaisance au Canada et autorité reconnue en matière de santé cardiovasculaire, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC a joué un rôle de premier plan dans les résultats exceptionnels obtenus par McGill dans ce domaine. Ainsi, depuis 1994, plus de 75 chercheurs mcgillois ont reçu près de 185 subventions et prix octroyés par la Fondation nationale et ses partenaires provinciaux.

Couverture sur le sujet (en anglais)
Montreal Gazette
Heart and Stroke Foundation
McGill Reporter
The Globe and Mail

 

26 juin 2013