Le 16 septembre dernier, la Faculté de Médecine de l’Université McGill ainsi que ses quatre principaux centres de soins affiliés ont émis une déclaration conjointe affirmant leur ferme croyance en l’importance d’une environnement où les individus sont libres de porter des  « signes religieux ostentatoires ». Aujourd’hui, dans le contexte des propositions faites par le gouvernement provincial dans le projet de loi 60, l’Association des Étudiants en Médecine de l’Université McGill souhaite ajouter sa voix à la leur.

En tant qu’étudiants en médecine, nous avons la chance de côtoyer au quotidien de futurs collègues ainsi que des professeurs qui arborent fièrement un symbole de leurs croyances religieuses. Malgré ce que le gouvernement semble croire, cela ne les empêche en rien de faire leur travail avec toute l’empathie et le professionnalisme requis d’un professionnel de la santé. Nous nous considérons tous extrêmement chanceux de les avoir comme médecins et nous croyons fermement qu’ils sont tous des membres indispensables de notre système de santé. Il serait tout simplement inacceptable selon nous que certains de nos collègues soient traités comme des citoyens de seconde classe et se voient forcés de choisir entre leur religion et leur emploi.

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Le 12 mars 2014