Par Gary Francoeur
Comme un cauchemar venant tout droit d’un film digne d’une superproduction hollywoodienne, la plus grave épidémie d’Ebola au monde continue de faire rage en Afrique occidentale. Plus de 7 100 cas d’Ebola ont été répertoriés depuis le début de l’éclosion et plus de 3 300 personnes en sont décédées, selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé.
Depuis le mois de mars, Médecins Sans Frontières (MSF) travaille sur la ligne de front pour tenter de contrôler le virus Ebola après avoir envoyé près de 3 000 membres du personnel dans la région pour traiter les patients infectés. Mais cela a été loin d’être suffisant, révèle la Dre Joanne Liu, MDCM 1991, Montréalaise et présidente internationale de l’organisation d’aide médicale.
«Les malades sont désespérés. Leur famille et soignants sont fâchés, et les travailleurs de l’aide sont épuisés. Maintenir la qualité des soins est un défi extrême. La peur et la panique se sont installées car les taux d’infection doublent toutes les trois semaines. Plus de gens décèdent d’autres maladies, comme la malaria, parce que les systèmes de santé se sont effondrés,» a-t-elle avoué à l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 septembre dernier.
La Dre Liu s’est récemment entretenue avec le McGill News à propos de la situation désespérée dans les pays affectés de l’Afrique occidentale et de ce dont a besoin la communauté internationale pour contrôler cette maladie.
Le 9 octobre 2014